Lors de la conférence I/O qui s’est déroulée au mois de mai, Google a comme à son habitude présenté une cascade de produits et de services. La firme de Mountain View a notamment levé le voile sur Assistant, qui est une version enrichie de Google Now, et Wear 2.0, qui rend les montres connectées bien plus autonomes en leur donnant la capacité de marcher sans l’aide du smartphone.
Hélas pour le groupe américain, la mode des smartwatches a tendance à s’essouffler. On l’a constaté en février ans les allées du Mobile World Congress à Barcelone. Les constructeurs n’ont pas du tout mis en avant ces accessoires, contrairement à l’édition précédente qui en regorgeait. Il faut dire que les montres classiques, outre un style plus abouti, commencent à intégrer des fonctions connectées.
Cette situation semble poser problème à Google. D’après les sources du site Android Police, la fabrication de deux montres connectées serait sur les rails, faute de pouvoir compter sur les autres. Comme dit le proverbe, on n’est jamais si bien servi que par soi-même. Logiquement, ces deux produits iraient rejoindre la gamme Nexus, qui regroupe tous les terminaux conçus au profit de la société américaine.
Anglerfish et Swordfish
La première de ces montres est pour l’instant identifiée sous le nom de code Anglerfish. Dotée d’un cadran circulaire, elle aurait à sa disposition un accès 4G, un GPS et un capteur pour suivre la fréquence cardiaque de l’utilisateur. Elle serait relativement épaisse (14 mm) et aurait un diamètre conséquent (43 mm). Elle aurait un look assez proche de la Moto 360 et de la seconde édition de la LG Urbane.
Concernant la seconde, Swordfish, un profil plus modeste est évoqué. Ni accès 4G ni localisation par GPS au menu. Elle n’aurait pas non plus droit à un capteur pour la fréquence cardiaque. Ses dimensions atteindraient 10,6 mm en épaisseur et 42 mm en diamètre. Elle ressemblerait à la Pebble Time Round. Vu le descriptif, son prix de vente devrait être bien moindre que celui pour Anglerfish.
Pourquoi Google se lancerait-il dans la fabrication de montres ?
Peut-être pour faire la démonstration des atouts d’Assistant et de Wear 2.0, vu que les industriels du secteur semblent ne plus afficher le même engouement pour les montres connectées qu’auparavant . Difficile d’imaginer sinon les raisons qui pourraient conduire l’entreprise à se lancer dans une telle aventure, alors qu’elle a plutôt tendance à faire appel à des tiers.
Reste qu’Android Wear et Google Assistant sont loin d’être exclusivement réservés au secteur des montres connectées. Le premier peut tout à fait figurer sur d’autres produits mettables (bracelets, bijoux, vêtements, lunettes…), tandis que le second peut travailler sur les ordinateurs, les smartphones et les tablettes.
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