Sora est le nouvel outil d’intelligence artificielle d’OpenAI, à qui l’on doit déjà ChatGPT et Dall-E. Spécialisé dans la création de vidéos, il a reçu un nom inspiré du japonais — cela, afin de souligner ses facultés dans la génération de séquences parfois ultra-réalistes.

L’évènement de la mi-février 2024 dans le secteur de l’intelligence artificielle a été indéniablement la présentation de Sora, le nouvel outil génératif de la société américaine OpenAI. Elle a largement éclipsé l’autre grande annonce, au grand dam de Google. Le géant du web venait tout juste de présenter la nouvelle version de Midjourney.

La spécialité de Sora réside dans la création de vidéos. Comme ChatGPT, elle travaille à partir d’une consigne (le « prompt ») donnée par l’internaute pour aboutir à un résultat. Mais, alors que l’agent conversationnel répond aussi par écrit, Sora engendre un clip vidéo de 60 secondes. L’outil a fait sensation quand il a été dévoilé.

Aujourd’hui, il est impossible d’accéder librement à Sora. La plateforme a été à peine entrouverte à une poignée de personnes, triées sur le volet — des réalisateurs, des artistes, des designers, mais aussi des experts dans le domaine de l’IA « afin d’y déceler des dangers ou des risques ». On ignore si et, le cas échéant, quand Sora sera ouvert à tous.

Sora, l'IA qui transforme du texte en vidéo // Source : OpenAI
Sora, l’IA qui transforme du texte en vidéo. // Source : OpenAI

La symbolique de l’immensité du ciel

Ce qu’il est possible de connaître, par contre, c’est l’origine du nom de Sora — à défaut de pouvoir manipuler l’outil. L’explication ne figure pas sur le site officiel d’OpenAI, mais le New York Times a appris la motivation de l’équipe : il s’agit de suggérer que cette intelligence artificielle générative est « sans limite ».

Pour cela, OpenAI est allé puiser dans le lexique japonais et a retenu « Sora », dont la traduction française donne ciel (ou paradis). Son idéogramme s’écrit 空 (そら en hiragana). Vide est aussi une traduction acceptée, selon le contexte. Un autre idéogramme, 天, signifie aussi ciel (qu’on prononce « Ten », soit テン en hiragana).

Dans son édition du 15 février, le journal américain explique que l’équipe voulait « évoquer l’idée d’un potentiel créatif illimité ». Il n’y a, en somme, pas de plafond au-dessus de nos têtes. Rien qui bouche la vue ou l’inspiration, et l’immensité du firmament peut se comprendre comme un infini champ des possibles.

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