L’Union européenne et le Brésil annoncent un partenariat portant sur le déploiement de la 5G. Auparavant, Bruxelles a conclu des accords similaires avec plusieurs pays d’Asie.

L’Union européenne poursuit son tour du monde pour signer des accords sur la 5G. Après plusieurs ententes conclues en Asie (Corée du Sud, Japon et Chine), Bruxelles vient de faire une halte en Amérique du Sud pour décrocher un partenariat avec le Brésil, toujours ans l’optique de préparer le déploiement de la future génération des standards en matière de téléphonie mobile.

Peser sur la 5G

L’objectif de cette alliance transatlantique, selon le communiqué publié ce mardi, vise à rassembler les forces des deux parties « pour approfondir la coopération dans ce domaine stratégique et éviter tout cloisonnement dans le développement des services 5G au niveau international », dans la droite ligne de la coopération déjà proche entre l’Union européenne et le brésil sur les nouvelles technologies.

Plus concrètement, il s’agit pour les deux partenaires « d’établir une définition mondiale de la 5G » et de « recenser les services qui devraient bénéficier en premier des réseaux 5G », et de promouvoir à l’échelle internationale les « normes communes » qui auront été établies par le Brésil et l’Union européenne, qui ne cachent pas leur souhait « d’occuper une position plus forte sur la scène mondiale ».

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Ordre et progrès, mais en 5G.

Les deux parties « coopéreront pour déterminer la solution la plus prometteuse en matière de radiofréquences pour répondre aux besoins supplémentaires en fréquences pour la 5G, notamment dans le cadre de l’Union internationale des télécommunications », poursuit le communiqué, qui met en avant les avantages de la 5G dans divers secteurs : transport, énergie, éducation, aménagement du territoire, agro-alimentaire…

Les promesses de la 5G

Il faut dire que la 5G est très prometteuse, avec une capacité de téléchargement de très loin supérieure aux normes téléphoniques actuelles (il est question de débits allant jusqu’à 100 fois plus vite que ceux fournis par la 4G). La norme est aussi considérée comme un tremplin pour faire émerger de nouvelles activités, de la domotique à l’e-santé, en passant par les réseaux d’énergie intelligents et les transports connectés.

La signature d’un accord avec le Brésil illustre en tout cas l’envie de Bruxelles de ne pas reproduire les mêmes erreurs qu’avec la 4G, où l’Union européenne s’était retrouvée très en retard sur ce dossier. À titre d’exemple, la précédente Commission a mis en place un partenariat public-privé avec un financement de 700 millions d’euros pour la période 2014-2020 pour de stimuler la recherche et l’innovation.

Source : Numerama

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