L’étude est brillante, richement documentée et d’une clairvoyance étonnante. La FING, qui cherche à dynamiser le développement et l’innovation sur Internet en France et en Europe, livre à travers la plume de son délégué général un article qui devra rester dans les mémoires.
Recopions ici honteusement la conclusion qui ne saurait vous dispenser de lire l’argumentaire qui nous y conduit :
« On ne résoudra pas le problème auquel font face les industries culturelles en traitant 8 millions de Français en délinquants et tous les autres en délinquants potentiels. Le débat sur la musique et l’internet révèle le clivage qui divise de plus en plus profondément les auteurs, les intermédiaires actuels et le public.[…]
Le jour où nous verrons des auteurs, des éditeurs, des sociétés d’auteurs, des industriels de l’électronique, des opérateurs de télécommunication, des consommateurs et des élus, discuter autour d’une table sur ces sujets-ci, plutôt que des vices et vertus du P2P et du DRM, nous saurons que la création française a de beaux jours devant elle, y compris sur le plan économique.«
Lire l’article de Daniel Kaplan :
Musique, numérique, propriété et échange : 8 millions de délinquants ?
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