Selon Elon Musk, le projet Neuralink dédié aux interfaces cerveau-machine à très haut débit doit bientôt refaire parler de lui.

2019 sera-t-elle l’année des premières véritables annonces de Neuralink ? C’est ce que semble indiquer un message publié sur Twitter par Elon Musk le 21 avril. Il laisse entendre que des nouvelles de ce mystérieux projet — assurément l’activité la moins connue de l’entrepreneur américain — seront prochainement apportées.

Il faut dire qu’un épais voile de mystère entoure Neuralink. Même le site officiel n’est pas bien bavard. Celui-ci ne liste que des emplois à pourvoir, dans le domaine des sciences ainsi que de l’ingénierie. On ne peut compter que sur un bref descriptif expliquant que « Neuralink développe des interfaces cerveau-machine à très haut débit pour connecter les humains et les ordinateurs ».

L’essentiel des nouvelles ayant trait à Neuralink remonte à 2017 en réalité, c’est-à-dire un an après la fondation de cette startup de biotechnologie. Toujours en 2017, il a été évoqué un financement à hauteur de 27 millions de dollars et une feuille de route laissant entendre qu’une première interface ordinateur-cerveau pourrait sortir d’ici 4 ans. En 2021, donc.

Selon les rares éléments qu’a bien voulu donner Elon Musk, cette connexion entre le cerveau et la machine, qui est parfois décrite comme « cordon cortical » ou un « lacet neuronal », serait d’abord pensée pour venir en aide aux personnes souffrant de graves lésions cérébrales (AVC, cancer, maladie congénitale). D’autres usages faisant écho au transhumanisme (l’humain augmenté) peuvent aussi être envisagés.

Lors d’une conférence donnée début 2017, Elon Musk jugeait l’humain limité dans son système d’entrée-sortie — c’est-à-dire le langage, sa compréhension le débit de la parole et les informations qui sont véhiculées à travers elle. « Nous fusionner efficacement d’une manière symbiotique avec l’intelligence artificielle nous amènera à dépasser ces limites, en utilisant une sorte d’interface directe ».


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