Étudier un réacteur d’avion lorsqu’il présent un défaut est une entreprise fastidieuse. Il faut retirer le réacteur de l’aile à laquelle il est fixé, et cela peut prendre plusieurs heures. Mais le constructeur Rolls-Royce, en partenariat avec des chercheurs d’Harvard, ont développé au cours de ces huit dernières années un prototype qui pourrait accélérer grandement le processus, comme l’a relevé le site CNBC le 17 juillet 2018.
Des micro-robots qui s’infiltrent partout
Ces petits robots qui ressemblent à des gros cafards sont surnommés SWARM (pour « essaim » ou « nuée ») et ne font pas plus de 5 centimètres de longueur et pèsent 1,5 gramme. Ils disposent de quatre pattes, peuvent se déplacer horizontalement et verticalement. « Ils peuvent réaliser des tâches dans des endroits confinés, que des robots classiques ne peuvent pas accomplir », explique Sébastien de Rivas, chercheur à Harvard, dans une vidéo de présentation.
L’objectif à moyen terme : faire pénétrer ces petits robots SWARM dans les réacteurs d’avions, à l’aide d’un autre robot très fin au look de « tuyau-serpent », sans que les engins n’aient eu besoin d’être retiré de l’aile. Ces micro-robots sont dotés de capteurs qui permettront d’analyser la situation à l’intérieur des gros engins sans avoir à les démonter.
Vous pouvez observer, dans la vidéo de présentation ci-dessous, à quoi pourrait ressembler une telle opération « d’infiltration » des micro-robots. Pour l’instant, ce projet reste à l’état de prototype.
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