Thomas Pesquet a vécu dans l’ISS pendant six mois. Une expérience en réalité virtuelle sur smartphone permet de découvrir l’entraînement qu’il a suivi ainsi que sa mission, à 400 kilomètres d’altitude.

Beaucoup de prétendants mais peu d’élus. L’espace reste encore aujourd’hui un domaine hautement sélectif: seules quelques dizaines de personnes dans le monde ont eu le privilège d’aller en orbite ou sur la Lune. Thomas Pesquet en fait partie. Le spationaute a pu vivre à bord de la Station spatiale internationale pendant six mois, de novembre 2016 à juin 2017.

Pesquet VR

Dans la peau de Thomas Pesquet.

Sans doute s’écoulera-t-il un bon moment avant qu’un autre Français ne retourne en orbite, à près de 400 kilomètres d’altitude. Thomas Pesquet n’ayant que quarante ans, il aura sans doute la possibilité de participer à nouveau à une mission à bord de l’ISS. C’est en  tout cas tout le mal qu’on peut lui souhaiter. Et si ce n’est pas le cas, il pourra toujours revivre son épopée spatiale… en réalité virtuelle.

Revivre sa mission et sa préparation

L’Agence spatiale européenne, France Télévisions et les sociétés de production La Vingt Cinquième Heure, ProspectTV et DVgroup se sont en effet associées pour publier une application sur Android et iOS : elle permet aux mobinautes de se glisser virtuellement dans la peau de Thomas Pesquet pour revivre certains chapitres de sa mission, mais aussi de sa préparation.

Idéalement, il convient d’utiliser l’application avec un casque de réalité virtuelle — même un simple Google Cardboard suffit. Si vous n’en avez pas, vous pouvez lancer l’application quand même, mais l’expérience immersive sera peu spectaculaire. Vous devrez orienter votre smartphone dans différentes directions pour changer l’angle de vue à l’écran.

Une app à utiliser avec un casque de VR

Avec l’application, il est possible de visiter plusieurs lieux dédiés aux opérations spatiales, comme le Johnson Space Center, siège de la NASA, ou le Roscosmos, QG des activités spatiales russes, mais aussi le cosmodrome de Baïkonour, au Kazakhstan. Une visite de l’ISS, l’embarquement dans la capsule Soyouz, une séance de centrifugeuse et une sortie extravéhiculaire sont aussi au menu.

L’expérience permet ainsi de mesurer toute la phase préparatoire que Thomas Pesquet a dû traverser avant de pouvoir rejoindre l’ISS. Il faut en effet souligner que plus de sept ans se sont écoulés entre le moment où le Français a été retenu par l’ESA, et la mission à proprement parler. Sept années au cours desquelles le spationaute a suivi un entraînement intensif et a dû apprendre les procédures sur le bout des doigts.

Thomas Pesquet VR

Ground Control to Major Tom…

L’application retrace un peu cette période, avec une séance dans la centrifugeuse et une préparation dans une piscine aménagée. C’est qu’avant d’aller dans l’espace, il faut beaucoup voyager, afin de faire des essais de combinaison spatiale, rencontrer le reste de l’équipage, préparer les expériences scientifiques et vérifier que le savoir technique a bien été assimilé.

Ces mini-films en réalité virtuelle, qui incluent des images inédites tournées en très haute définition, notamment dans l’espace, donnent l’illusion d’être sur place. Vous verrez parfois Thomas Pesquet à l’image, jusqu’à l’instant de la sortie spatiale, où vous serez virtuellement à sa place. L’occasion d’avoir un aperçu, même bref et imparfait, d’une sortie en dehors de l’ISS.

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