Ils ont bien raison de refuser la licence globale. L’avenir de la musique en ligne est tellement plus radieux et assuré dans les solutions trouvées par « le marché »… Les maisons de disques signent des accords de distribution avec des services qui ne semblent avoir aucun modèle économique viable fondé sur la publicité… Coca-cola finance des téléchargements gratuits par millions pour vendre ses bouteilles de boisson gazeuse. Nokia se sert de la musique pour vendre ses mobiles, tout comme son rival Sony Ericsson. Même les FAI, qui ne voulaient pas faire supporter aux abonnés le coût d’une licence globale, acceptent sans broncher de payer pour tous leurs abonnés des abonnements à des services de musique très restrictifs…

Toujours dans cette mode du cadeau Bonux, Prince s’était fait payer par un grand journal britannique la diffusion gratuite de son dernier album en Grande-Bretagne avec le quotidien (une opération promotionnelle pour le journal), un modèle suivi ensuite au Canada par le label Nettwerk Music.

EMI a annoncé dans cette lignée un accord avec le New York Daily News, pour imprimer dans le journal des codes de téléchargements gratuits pour 120.000 morceaux disponibles sur le site du quotidien new-yorkais. La major bénéciera de cette opération dans deux éditions majeures, celle du Super Bowl le 3 février, et celle des Grammy le 10 février. « Nous souhaitons bénéficier de partenariats similaires dans l’avenir« , indique un responsable marketing du journal.

Reste quand même une question, surtout en France. Avec la montée des journaux gratuits comme Metro ou 20 Minutes, qui va payer pour la musique bonux ?

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