Découvrez chaque semaine un jeu de société que nous avons sélectionné pour vous (avec amour et passion). Cette semaine, c’est Draftosaurus qui est à l’honneur.

Le clonage de dinosaures étant enfin devenu réalité, les zoos remplis de ces colosses s’ouvrent un peu partout dans le monde. Saurez-vous attirer les plus beaux spécimens et aménager au mieux vos enclos pour attirer un maximum de visiteurs ?

Chaque joueur dispose de son petit plateau personnel représentant son propre zoo, constitué de six enclos, tous vides pour le moment.

Draftosaurus

Une partie à quatre en cours // Source : Ankama

Tout le monde commence par piocher six dinosaures au hasard dans un petit sac. Il y a six espèces en tout, toutes de couleur différente : des stégosaures bleus, des diplodocus roses, des tyrannosaures rouges, etc.

Puis le premier joueur lance un dé. Celui-ci indique une contrainte de placement : d’un côté ou de l’autre de la rivière traversant les plateaux, dans un enclos arboré ou rocailleux, dans un enclos vide, etc.

Chaque joueur choisit alors lequel de ses dinosaures placer dans un de ses enclos. Ces derniers ont chacun une manière spécifique de rapporter des points de victoire. Par exemple, la forêt des similaires ne peut accueillir qu’une seule espèce. Plus il y en a, plus le gain est important. Au contraire de la plaine des différences, qui n’autorise que des dinosaures différents. La prairie des amoureux rapporte des points de victoire pour chaque couple de pions de même couleur. Alors que l’île du solitaire n’en rapporte que si le dinosaure qui s’y trouve est le seul de son espèce dans tout votre zoo. Etc.

Draftosaurus

Le sac dans lequel on pioche nos dinosaures // Source : Ankama

On passe ensuite les cinq dinosaures restants à son voisin de gauche et on rejoue un tour. C’est la mécanique dite du « draft », comme déjà vu dans Big Monster, 7 Wonders, Paper Tales ou encore Bunny Kingdom par exemple, mais en beaucoup plus simple. C’est d’ailleurs de là qu’est issu le nom du jeu.

Bref, on joue ainsi six tours de suite, pour poser ses six dinosaures, puis on fait une seconde manche, en piochant à nouveau autant de pions dans le petit sac.

À la fin de la seconde manche, le joueur cumulant le plus de points de victoire remporte la partie.

Pourquoi c’est bien

C’est bien simple, Draftosaurus a été un coup de foudre immédiat. Nous avons été attirés par son thème tout d’abord. Sérieusement, qui n’aime pas les dinosaures ? Puis par l’illustration de sa boite, engageante à souhait, et qui, nous le comprendrons par la suite, annonce parfaitement la couleur.

Draftosaurus

Source : Ankama

Puis à l’ouverture du couvercle, par son matériel. Pas les plateaux individuels ou le dé, ne présentant aucune particularité, mais par les petits pions colorés en forme de dinosaures, choupis à souhait ! Suffisamment petits pour tenir en main, même pour des enfants, mais suffisamment grands pour reconnaître distinctement chacune des six espèces. Ils participent clairement au plaisir du jeu.

S’il fallait vraiment trouver quelque chose à redire concernant le matériel, nous pourrions évoquer la taille du sac dans lequel on pioche les pions : il est petit, trop petit en tout cas pour des mains d’adultes, et ses coutures risquent de se déchirer. Mais ça tient du détail, c’est vraiment pour chipoter.

Draftosaurus

Des dinosaures et les deux côtés des plateaux // Source : Ankama

Le jeu en lui-même et son principe ne sont pas en reste. C’est rapide, c’est malin, c’est sans aucune prise de tête. Et surtout, c’est adapté à tous les publics, que ce soit en famille ou entre amis, tant les règles sont simples et immédiates. Il se rapproche ainsi d’un jeu comme Sushi Go, mais en plus fun. Le seul petit bémol concerne le jeu à deux joueurs : c’est nettement moins intéressant et rigolo, il prend toute sa saveur à partir de trois.

On a irrémédiablement envie d’enchaîner une seconde partie après la première. Et ça tombe bien, car le verso des plateaux propose un second zoo, enneigé, avec des façons différentes de marquer des points. Il est très légèrement plus complexe que le côté été, mais reste parfaitement jouable par tous, enfants y compris.

Le passage des pions d’une main à l’autre est certes moins pratique qu’avec des cartes, comme c’est généralement le cas des autres jeux du genre. Mais cela ajoute au fun et à l’ambiance autour de la table. Et comme les parties sont vraiment rapides, cela ne dérange en rien (le même principe sur un jeu de deux heures aurait été vraiment pénible en revanche).

Un futur hit

Draftosaurus est une excellente surprise. C’est joli, parfaitement édité, malin, amusant, rapide et vraiment simple. Un jeu de draft accessible à absolument tout le monde. C’est à notre connaissance le premier jeu de société édité par ce groupe d’auteurs, qui se sont mis à quatre pour le créer. On a hâte de voir leurs prochaines réalisations !

Bref, Draftosaurus a tout pour lui, et pour ne rien gâcher, son prix est tout petit au vu du matériel proposé. Un futur hit ! C’est tout ce qu’on lui souhaite.

  • Draftosaurus est un jeu de la Team Kaedama (Antoine Bauza, Corentin Lebrat, Ludovic Maublanc et Théo Rivière)
  • Illustré par Jiahui Eva Gao et Vipin Alex Jacob
  • Édité par Ankama
  • Pour 2 à 5 joueurs à partir de 8 ans
  • Pour des parties d’environ 15 minutes
  • Au prix de 17,90 € chez Philibert

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