Dans une URSS alternative et toujours debout, un gang de taulards décide de semer la terreur dans les rues et de combattre l’oppression du système à grand coup de défonce. Tel est le discours de Mother Russia Bleeds, un beat them all ultra-violent évoluant dans un univers trash en pixel art.
Drogue et ultraviolence
Dernier bébé du studio indépendant Le Cartel, et édité par Devolver Digital, Mother Russia Bleeds se joue jusqu’à 4 joueurs. On incarne donc des voyous dont la drogue est le carburant principal. Certaines prises de stupéfiants octroient des capacités physiques dévastatrices. Que ce soit pour suivre le mode histoire ou casser des visages en mode survie, Mother Russia Bleeds offre une violence très crue, faisant presque penser à une production de Tarantino qui se jouerait au lieu de se regarder. À ne pas mettre entre toutes les mains — surtout les plus jeunes –, cela va de soi.
« Certes, Mother Russia Bleeds est tellement violent que certains ont vomi pendant les playtests, mais voyons le bon côté des choses. On peut y massacrer des bad guys avec tellement de trucs différents : ses poings, un poteau téléphonique, la tête de quelqu’un d’autre, des toilettes, du papier toilette, un extincteur, des motos, des tronçonneuses, un accordéon. C’est de l’art ça messieurs-dames. », indique Fork Parker, CFO de Devolver Digital. On le croit.
Mother Russia Bleeds est disponible sur Steam, GOG, et Humble Store. Son arrivée est annoncée sur Playstation 4 pour plus tard dans l’année. Nous, on y retourne, la révolution n’attend pas.
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