Pourquoi la télévision ne parle-t-elle des jeux vidéo que pour critiquer la violence de GTA 4 avec l’appui d’un psychiatre, ou pour prévenir les parents des risques d’accoutumance de World of Warcraft ? Dans une récente émission, Arrêt sur Images (abonnement obligatoire) apportait une explication crédible : la télévision et les jeux vidéo sont deux médias qui se partagent un temps limité, et qui sont donc en concurrence. Consciemment ou non, les journalistes de télévision défendent leur fiche de paye en critiquant le jeu vidéo.

Et pour cause. Selon la dernière étude de Nielsen réalisée auprès de 6.000 joueurs à travers l’Europe, 40 % des sondés jouent aux jeux vidéo entre 6 et 14 heures par semaine, un temps équivalent à celui qu’ils passent devant la télévision, devant Internet, ou avec des amis ou leur famille.

72 % des personnes interrogées disent jouer au jeu vidéo pour le plaisir, 57 % pour stipuler leur imagination, et 45 % considèrent que les jeux vidéo les font réfléchir, ce qui n’est probablement pas le cas de la télévision. Contrairement à cette dernière, également, le facteur social du jeu en ligne est une motivation importante pour les joueurs, alors que la télévision est une expérience solitaire et passive.

Plus de la moitié des parents qui jouent à des jeux vidéo surveillent les jeux auxquels jouent leurs enfants, et 81 % disent jouer avec eux.

Enfin, malgré les déchaînements de propagande contre les jeux violents ou addictifs, les parents qui ne jouent pas ne sont majoritairement hostiles aux jeux vidéo. 48 % d’entre eux disent même qu’ils joueraient s’ils avaient plus de temps.

L’étude a été réalisée auprès de joueurs âgés de 16 à 49 ans, dans 15 pays : la Grande-Bretagne, la France, l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne, le Bénélux, la Suisse, l’Autriche, le Danemark, la Suède, la Norvège, la Finlande, la République Tchèque, la Pologne et la Lettonie.

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