À compter du 1er juillet 2018, les internautes ougandais devront peut-être s’acquitter d’une taxe pour pouvoir se rendre sur certains réseaux sociaux. Le 31 mai 2018, le parlement du pays a voté une loi imposant de payer 200 shillings par jour — soit moins de 5 centimes d’euros — pour utiliser plusieurs plateformes.
La législation a notamment été encouragée par l’actuel président de l’Ouganda, Yoweri Museveni. Il reproche notamment aux réseaux sociaux comme Facebook, WhatsApp, Viber ou Twitter d’encourager les commérages et la diffusion de rumeurs.

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Comment l’Ouganda va-t-elle surveiller ses citoyens ?
Bien que sa date d’entrée en vigueur soit connue, cette loi ne donne pour l’instant que peu d’informations sur la manière dont le gouvernent ougandais compte effectivement s’y prendre pour surveiller comment les citoyens utilisent les réseaux sociaux. De même, la façon dont il percevra cette taxe n’est pas connue.
En 2016, le premier tour de la présidentielle ougandaise avait déjà suscité un grand silence sur les réseaux sociaux. Le pays avait alors justifié ce choix en évoquant des risques de manipulation de l’opinion par l’intermédiaire de ces sites.
En Papouasie-Nouvelle-Guinée, le gouvernement a récemment pris la décision de bloquer Facebook, pour une durée d’un mois. Le pays justifie ce blocage en expliquant qu’il va lui permettre de supprimer les faux comptes qui utilisent le réseau social.
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