En Russie, une association de défense des handicapés utilise des hologrammes pour empêcher les conducteurs de se garer sur les places réservées.

Défilé Ralph Lauren à la Paris Fashion Week, manifestation à Madrid, soutien à Mohamed el-Gharani, de plus en plus les hologrammes deviennent un moyen d’expression artistique et politique. En mai dernier, c’est l’association russe Dislife (???????) qui a utilisé des projections holographiques de personnes handicapées pour sensibiliser les automobilistes au respect des places de parking réservées.

Le dispositif a été mis en place dans les parkings de centres commerciaux moscovites : il ne nécessite qu’une caméra équipée de détecteurs pour repérer les voitures sans vignette tentant de se garer sur une place aménagée et la vidéo-projection sur un mur de particules d’eau d’une personne en fauteuil roulant. Dans un pays où près d’un tiers des conducteurs ignorent la signalisation pour handicapés, Dislife rappelle ainsi que les personnes à mobilité réduite sont “More than a Sign”, qu’elles ont droit à des places aménagées pour faciliter leurs déplacements et affirmer visuellement leur présence dans la société.

Faible coût, originalité et viralité : les technologies d’innovation ont prouvé leur intérêt pour les causes caritatives. Yuri Kovalev, fondateur de Dislife, ajoute sur la chaîne Youtube de la campagne que c’est une réponse nécessaire aux crises contemporaines, une manière de rappeler qu’”il y a des gens à côté de soi qui méritent une attitude humaine”, et qu’il suffit parfois pour cela de rendre visible un signe sur une place de parking.

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