Amazon joue à son tour la carte de la transparence. À l'image d'autres sociétés américaines (Facebook, Google, Twitter, Wikipédia, Dropbox, Snapchat, Microsoft…), le spécialiste du commerce électronique vient de publier son tout premier rapport (.pdf) semestriel rendant compte des demandes gouvernementales reçues au cours des six premiers mois de l'année.
Contrairement aux autres rapports de transparence, celui communiqué par Amazon ne détaille pas la situation des requêtes par pays. On ne sait par par exemple si les autorités françaises ont contacté le groupe américain pour obtenir des informations sur tel ou tel compte et, le cas échéant, si ces réclamations étaient plus ou moins nombreuses que celles adressées par les autres États.
Seule exception : les États-Unis. Amazon indique avoir reçu 813 injonctions au cours du premier semestre 2015. 542 d'entre elles ont été traitées en intégralité, 126 de façon partielle et le reste n'a donné lieu à aucune réponse. Concernant les mandats de perquisition, au nombre de 25, Amazon en a traité 13 entièrement et 8 partiellement. Les 4 restantes n'ont pas donné lieu à une suite.
Amazon a également reçu 13 demandes judiciaires portant sur d'autres sujets. Là encore, la plateforme a fait du cas-par-cas : 4 notifications ont fait l'objet d'une réponse complète, 5 ont obtenu réponse partielle et les 4 dernières n'ont pas donné lieu à la moindre suite. Du côté des lettres de sécurité, Amazon dit en avoir reçu entre 1 et 249 (l'entreprise n'a pas le droit de citer un nombre plus précis).
À l'international, Amazon a reçu 132 requêtes (108 ont bénéficié d'un traitement complet, 7 d'une réponse partielle et 17 d'aucune suite). Une seule demande de retrait a été reçue au cours des six premiers mois de l'année, et elle a été approuvée.
Amazon prévoit de communiquer chaque semestre un nouveau rapport de transparence pour faire un point régulier sur les demandes gouvernementales que l'entreprise reçoit. Gageons que les prochaines éditions seront plus détaillées, avec des statistiques concernant les usagers hors des États-Unis.
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