La France est à l'origine d'un quart des demandes d'information reçues par Dropbox au cours de la période de juillet à décembre 2014, hors États-Unis. C'est ce que révèle le dernier rapport de transparence produit par le service de stockage à distance. En revanche, l'opacité demeure sur la nature des requêtes et leur traitement.

Depuis 2012, Dropbox publie un rapport de transparence qui rend compte des demandes gouvernementales visant ses utilisateurs. Ce document, qui est désormais mis à jour chaque trimestre, permet de connaître le nombre de demandes d'information que le service de stockage de fichiers reçoit de la part des autorités mais aussi de constater le niveau de coopération de la plateforme.

UN QUART DES REQUÊTES

Sans surprise, la dernière version du rapport de transparence concocté par Dropbox s'attarde principalement sur les requêtes provenant des États-Unis (mandats de perquisition, assignations à comparaître, ordonnances du tribunal, demandes relevant de la sécurité nationale) et sur la manière dont elles sont traitées. Néanmoins, quelques données sont livrées concernant les sollicitations venant de l'étranger.

Sur la période courant de juillet à décembre 2014, Dropbox dit avoir reçu 20 demandes de renseignement, dont la moitié provient de France (5) et d'Allemagne (5). Les autres requêtes arrivent d'Italie (2), du Royaume-Uni (2) et, avec à chaque fois une réclamation au compteur, d'Australie, du Brésil, de Finlande, d'Inde, de Malte et d'Espagne.

UN PEU MOINS D'OPACITÉ

C'est la première fois que Dropbox se montre aussi précis sur les contacts qu'il a avec l'étranger. Jusqu'à présent, la plateforme américaine se contentait de regrouper toutes les demandes hors des États-Unis dans une seule statistique, sans fournir le détail pays par pays. Cela étant, le service a encore du chemin à faire pour être totalement transparent avec ses utilisateurs.

En effet, le service ne précise pas du tout la nature des demandes étrangères, ni si elles ont été satisfaites. En définitive, le rapport de transparence se montre paradoxalement assez opaque sur les interactions entre Dropbox et les requêtes hors des USA. Ce qui est quelque peu gênant pour un service qui a une ambition internationale dans le domaine de l'hébergement de contenus à distance.


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