Le nouveau président du conseil italien, Matteo Renzi, a décidé d'abandonner le projet (très mal surnommé) de "taxe Google" qui était dans les tuyaux en Italie. A l'instar de la proposition de loi qu'avait déposé en France le sénateur Philippe Marini, le texte italien visait à taxer la publicité en ligne en s'attaquant beaucoup moins à Google lui-même qu'aux annonceurs domiciliés en Italie, qui auraient dû payer une taxe sur leurs achats publicitaires. 

L'objectif de la "taxe Google" était de récupérer une partie des investissements publicitaires colossaux qui partent des entreprises italiennes vers les caisses de Google, lequel ne paye quasiment aucun impôt en Europe grâce à des montages fiscaux maintes fois dénoncés.

La loi italienne a été abandonnée après que l'Union Européenne a prévenu qu'elle pourrait être jugée illicite au regard des textes européens. Le projet était par ailleurs perçu comme une tentative de Silvio Berlusconi de protéger son empire Mediaset en s'attaquant à Google.

"Nous avions dit pas de webtaxe. Nous sommes des gens de parole", s'est félicité Matteo Renzi sur Twitter.

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