En Belgique, deux ONG consacrées à la défense des libertés individuelles ont initié une action en justice contre la surveillance de masse, révélée grâce à Edward Snowden. Cette plainte faite suite à celle déposée cet été en France, et qui est toujours en cours.

Au cours de l'été, la fédération internationale des ligues des droits de l'homme (FIDH) et la ligue des droits de l'homme (LDH) ont déposé plainte contre X devant les tribunaux français. L'action en justice, qui est toujours en cours, vise l'ouverture d'une information judiciaire suite aux révélations d'Edward Snowden, qui ont mis en lumière une "intrusion sans contrôle dans la vie de chacun".

L'initiative de la FIDH et de LDH s'étend désormais à l'étranger. Comme le remarque Frédéric Couchet, délégué général de l'April, les deux organisations non gouvernementales ont engagé une action similaire en Belgique. D'ailleurs, les deux ONG ont l'intention de nouvelles plaintes dans d'autres pays européens, afin de mettre en branle la machine judiciaire contre cette "menace importante pour l’État de droit".

"Nos organisations […] ont déposé plainte pour accès et maintien à un système informatique sans autorisation, atteinte au secret des communications et des télécommunications privées, collecte, utilisation et conservation des données à caractère personnel, et enfin atteinte au secret des correspondances électroniques", écrivent la FIDH et LDH.

Le caractère exceptionnel du cadre de la lutte antiterroriste est dénoncé tout particulièrement. Il s'agit "en réalité d'un prétexte pour cibler de manière injustifiée certains groupes et individus lors de la dernière décennie", décrypte Katherine Gallagher, vice-présidente de la FIDH. Même son de cloche chez Patrick Baudouin, président d'honneur, qui dénonce "une attaque sans précédent" envers les libertés individuelles.

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