À l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse, l’Union européenne a réaffirmé son opposition à toute restriction injustifiée et disproportionnée d’Internet. Pour Catherine Ashton, la liberté d’expression s’étend aussi au réseau des réseaux.

Depuis 1993, le 3 mai a été consacrée par l’Assemblée générale de l’ONU Journée internationale de la liberté de la presse. Une liberté qui est toute relative à l’échelle de la planète. Pour la seule année 2012, 22 journalistes ont été abattus et 161 ont été enfermés, selon le baromètre établi par RSF. Les blogueurs et activistes sont également durement touchés, avec 6 tués et 121 emprisonnés.

C’est dans ce contexte particulièrement sombre que Catherine Ashton a prononcé une déclaration (.pdf). « La liberté d’expression, consacrée par la Déclaration universelle des droits de l’homme, confère à tout individu le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit« .

La Haute Représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité a rappelé en particulier que « la liberté d’expression s’étend aussi à l’Internet et aux autres médias, et l’Union européenne s’oppose fermement à toute restriction injustifiée et disproportionnée de l’accès ou de l’utilisation de ces médias ». Plus que jamais, Internet est un élément essentiel pour la liberté d’expression.

En France, le Conseil constitutionnel a fait d’Internet une composante de la liberté d’expression lors de la censure partielle de la loi Hadopi première du nom en 2009. À cette occasion, les Sages ont rappelé que seul un juge judiciaire peut porter atteinte à un tel droit fondamental. Ainsi, la suspension de l’abonnement à Internet ne peut pas être ordonnée par l’administration.

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