Après 4 millions de dollars dépensés pour sa défense, Morpheus perd à nouveau en première instance alors qu’il tentait de faire jouer en sa faveur les arguments de l’arrêt de la Cour suprême prononcés contre Grokster. Mercredi, un jugement du tribunal d’instance de Californie a confirmé que Morpheus avait facilité la violation du droit d’auteur sur son logiciel de Peer-to-Peer. Le tribunal s’est basé sur des e-mails et mémos internes ainsi que sur des campagnes marketing lancées par l’éditeur Streamcast.
L’éditeur de Morpheus dénonçait en retour la RIAA avec les mêmes arguments qui fondent la plainte de LimeWire contre le lobby du disque. Le juge californien n’a pas donné tort à Streamcast, mais a jugé qu’il n’était pas de son ressor de se prononcer sur un litige d’atteinte à la libre concurrence alors que l’affaire traitait uniquement du droit d’auteur. Etant donné que Morpheus et LimeWire partagent le même avocat, une plainte conjointe n’est pas exclue…


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