Avec le feu vert de l'ARCEP concernant le VDSL2, les opérateurs se placent tous sur la ligne de départ. Après les annonces officielles d'OVH et Free, c'est au tour de Bouygues Télécom de préciser ses intentions.

Jusqu'à présent très discrets sur le VDSL2, les opérateurs de téléphonie mobile ont multiplié les annonces en quelques jours. Il faut dire que le feu vert de l'ARCEP pour un lancement commercial l'automne prochain a aidé à délier les langues. Ainsi, après OVH et Free, c'est au tour de Bouygues Télécom de communiquer officiellement ses intentions.

Comme pour les autres FAI, Bouygues Télécom a commencé à déployer le VDSL2 dans les deux départements sélectionnés pour l’expérimentation, à savoir la Dordogne et la Gironde. L'opérateur procédera au basculement automatique, à condition que les abonnés soient éligibles. Ceux-là vont ainsi pouvoir profiter d’une expérience de très haut débit, sans nécessiter la pose d'une installation en fibre optique.

"Dès le mois de novembre 2013, le VDSL2 sera inclus dans les offres fixes Sensation de Bouygues Télécom, sans surcout par rapport à l’ADSL pour des débits théoriques allant jusqu’à 100Mbits dans le sens descendant, et jusqu’à 50Mbits dans le sens montant". Dans les faits, la capacité réelle dans le sens descendant sera deux fois moins élevée (50 Mbits). Elle demeurera néanmoins très satisfaisante pour nombre d'internautes.

Si le VDSL2 a l'avantage de s'appuyer sur des infrastructures existantes, ce protocole de transmission de données à haut débit a un inconvénient majeur : il n'est intéressant que lorsque la distance séparant l'abonné du répartiteur téléphonique (NRA) est inférieure à un kilomètre. Au-delà, l'intérêt de cette technologie s'effondre. Toutefois, l'ARCEP pense que 5 millions de lignes en France peuvent en profiter.

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