Il est presque impossible de naviguer sur internet sans y déposer des données personnelles. Voici quelques recommandations pour réduire votre empreinte numérique et reprendre la main sur vos données.

Chaque fois que vous allez sur internet, vous laissez trainer des informations personnelles vous concernant. C’est l’empreinte numérique. Dans le meilleur des cas, celle-ci est utilisée pour vous cibler avec de la publicité. Entre de mauvaises mains, ces informations vous exposent à des risques plus grands comme le phishing, l’usurpation d’identité ou encore des atteintes à votre réputation.

D’où l’importance de maîtriser un tant soit peu les traces numériques que vous déposez volontairement et involontairement sur la toile. Si certaines solutions comme celle de Bitdefender offrent un meilleur contrôle de vos données personnelles, quelques bonnes pratiques simples vous permettent déjà de réduire votre empreinte numérique. 

Ai-je moi aussi une empreinte numérique ?

Tout le monde a une empreinte numérique. Dès lors qu’une personne navigue sur internet, elle laisse sur son passage certaines données la concernant. Celles-ci peuvent être communiquées volontairement, en commandant en ligne, en créant un compte personnel, en déposant un avis, en publiant un commentaire, ou encore en étant actif sur les réseaux sociaux. Ces traces numériques sont alors qualifiées « d’actives ».

Dès que vous ouvrez votre navigateur, vous laissez une empreinte même infime sur internet // Source : Glenn Carstens-Peters via Unsplash
Dès que vous ouvrez votre navigateur, vous laissez une empreinte même infime sur internet. // Source : Glenn Carstens-Peters via Unsplash

D’autres données personnelles sont en revanche collectées plus insidieusement. Cette empreinte « passive » correspond notamment aux cookies, à votre adresse IP, votre localisation, ou encore votre historique de navigation. Ces informations sont très précieuses et permettent à certaines entreprises spécialisées d’en déduire vos préférences de consommation, et donc de vous envoyer des publicités ciblées. C’est pourquoi ces données se revendent à prix d’or sur le marché. 

S’il est agaçant de recevoir des annonces intempestives, le risque lié à ces données peut être plus important. Entre les mains de cybercriminels, elles sont capables de mener au phishing, voire à l’usurpation d’identité. Chaque année, plus de 200 000 Français en sont victimes.

Quelques informations clés suffisent aux ravisseurs pour solliciter des crédits en votre nom. C’est sans compter qu’indirectement, certaines publications, même anciennes, peuvent nuire à votre e-réputation et vous empêcher d’obtenir un emploi par exemple. 

Il est donc essentiel de limiter son empreinte numérique, active comme passive. Voici quelques recommandations simples à mettre en œuvre pour y parvenir.  

Faire un brin de ménage sur les réseaux sociaux

Sur les réseaux sociaux, entourés de ses amis, il est tentant de partager certains moments de vie, ses humeurs du jour ou encore ses derniers déboires. Autant de publications qui laissent une forte empreinte numérique et peuvent un jour vous rattraper.

Beaucoup d'informations personnelles et sensibles sont communiquées via les réseaux sociaux // Source : Dole777 via Unsplash
Beaucoup d’informations personnelles et sensibles sont communiquées via les réseaux sociaux. // Source : Dole777 via Unsplash

Conflits amicaux ou familiaux, perte de crédibilité en phase de recherche d’emploi, cambriolage durant des vacances… Les risques sont nombreux. C’est sans compter les informations que les usurpateurs d’identité peuvent réutiliser à votre insu.

Pour autant, inutile de s’empresser à fermer ses comptes Facebook et Instagram. Tout d’abord, il est préférable que chacun d’eux soit privé, pour que seuls vos contacts puissent accéder à vos publications. Une belle occasion de faire le ménage dans vos abonnés pour ne plus permettre à des inconnus ou d’anciennes connaissances d’avoir vent de tous vos faits et gestes.

Une fois ces premières étapes réalisées, il est temps de faire le tour de vos publications, photos et vidéos incluses. Pour chacune d’elles, posez-vous la question : « est-ce que ce post risque un jour de me desservir ou d’entacher ma réputation et donc ma crédibilité ? ». Si la réponse est oui, n’hésitez pas à le supprimer. Avant d’enrichir votre flux, interrogez-vous systématiquement de la sorte. Surtout si votre compte est public.

Supprimer tous ses comptes personnels et fidélité inutilisés 

Toutes les enseignes ou presque proposent un programme de fidélité et pour y adhérer, plus besoin de recevoir une carte physique. Un compte personnel est généralement créé sur la base d’un nom, d’un prénom, d’un email, d’une date de naissance et d’un numéro de téléphone. Pour ouvrir une nouvelle application, même combat.

Autant de données éparpillées, difficiles à tracer, et qui sont parfois revendues à des tiers. C’est pourquoi il est important de faire le bilan et de supprimer tous les comptes devenus inutiles. Parcourir ses emails, y compris ses spams peut être un bon moyen de les retrouver. Cette étape est aussi l’occasion de se désabonner de toutes les newsletters superflues que vous ne lisez plus. 

Plus de confidentialité et moins de cookies

Tous les navigateurs web vous permettent de modifier les paramètres de confidentialité. Régulièrement, il est important d’effacer votre historique de navigation, de supprimer les cookies et de vider le cache. 

Un cookie // Source : Midjourney
Un cookie // Source : Midjourney

Chaque page web que vous visitez peut déposer sur votre système des traceurs, aussi appelés « cookies ». Ils sont chargés de suivre vos activités en ligne, les sites que vous consultez, les recherches que vous effectuez, le lieu où vous êtes localisés, ainsi que les logiciels et applications que vous utilisez. 

Une manière efficace de comprendre qui vous êtes, comment vous êtes équipé, ce que vous aimez. Cette collecte de données a pour but d’améliorer le service fourni, l’expérience utilisateur, mais aussi et surtout de vous adresser des publicités ciblées. Avec le RGPD (Règlement Européen pour la Protection des Données), les sites internet doivent au préalable vous demander votre accord avant de vous tracer. 

Mais, ces messages sont tellement fréquents que nombre d’internautes cliquent mécaniquement sur « accepter », sans même prendre conscience de tout ce que cet accord implique. Autant que possible, il est recommandé de limiter la collecte au strict minimum et de ne visiter que des pages sûres et connues. 

Enfin, il est toujours possible d’utiliser l’option de navigation privée incluse dans les navigateurs web. Aucun cookie n’est déposé et votre IP comme toutes vos autres données de navigation ne sont pas transmises au site concerné. 

Bitdefender : pour connaître en un clin d’œil son empreinte numérique

À ce jour, aucun outil n’est capable de supprimer à lui seul l’ensemble des traces numériques d’une personne et d’empêcher que celles-ci n’évoluent. Pour autant, des solutions existent pour connaître l’étendue de son empreinte numérique. 

bitdefender-cartographie
Bitdefender Digital Identity Protection permet de cartographier son empreinte numérique. // Source : Bitdefender

Bitdefender propose une solution simple et efficace pour savoir quelles informations personnelles se baladent sur la toile à la vue de tous, mais également quelles données sensibles sont compromises.  

Bitdefender Digital Identity Protection délivre en quelques clics une cartographie relativement complète de votre présence en ligne, y compris de vos données échangées sur le dark web. L’application vous alerte aussi en cas de violation de vos identifiants et mots de passe, afin que vous puissiez immédiatement les modifier et reprendre la main sur vos comptes et vos données.

Pour aller encore plus loin, la solution scanne en permanence les réseaux sociaux et vous prévient en cas d’usurpation d’identité ou d’atteinte potentielle à votre réputation. 

Cet outil pratique vous permet ainsi de garder un œil sur l’état de vos données et plus largement de votre présence en ligne.  

En plus, en ce moment, Bitdefender Digital Identity Protection est disponible à seulement 35,88 euros la première année, au lieu des 69,99 euros habituels.