La Maison-Blanche a lancé une première hypothèse autour des objets volants détruits entre le 10 et 12 février. Un haut responsable a déclaré aux journalistes américains, ce 14 février, que ces engins seraient dédiés à des missions « commerciales » ou « de recherches ». « Ils ne poseraient donc aucune menace réelle pour les États-Unis » selon John F. Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale. « Il pourrait s’agir simplement de ballons attachés ensemble, pour des raisons commerciales ou bénignes », a-t-il ajouté.
La menace chinoise serait également écartée : les enquêteurs n’ont pas encore trouvé de preuves pour affirmer que les trois objets étaient liés à un programme de surveillance de Beijing. À noter que l’examen du ballon d’espionnage, détruit le 4 février, par les responsables du département d’État, avait permis de faire le lien avec la Chine. Les OVNIS du weekend avaient été détruits, car ils représentaient une menace pour l’aviation civile en raison de leur trajectoire, selon Washington.
Les recherches de débris continuent
John F. Kirby a toutefois souligné que les recherches de débris n’étaient pas terminées et qu’une conclusion différente pourrait être tirée si ces matériaux étaient trouvés et analysés. Citant des conditions météorologiques et géographiques « assez difficiles » dans les trois cas, le porte-parole a déclaré : « Nous reconnaissons qu’il pourrait s’écouler un certain temps avant de localiser et de récupérer les débris. » Les trois objets ont en effet été détruits dans le grand nord américain, en Alaska, dans le Yukon au Canada ainsi que dans le Michigan aux États-Unis. Le dernier appareil, décrit comme « octogonal » par les autorités, a fini dans le lac après un tir d’avion de chasse américain. Celui abattu par le Canada serait de forme « cylindrique ».

On a encore du mal à comprendre à quoi pourraient ressembler des engins de recherches ou commerciaux, surtout à haute-altitude. Des ballons peuvent être utilisés dans le cadre d’études météorologiques, mais la Maison-Blanche refuse encore de les décrire comme tels.
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