La Commission des participation et des transferts (CPT), saisie en avril dernier pour réévaluer le coût de la quatrième licence 3G que doit mettre en vente le gouvernement, a donné raison aux opérateurs mobiles qui souhaitaient que le prix soit indexé sur l’inflation, et non pas identique au prix qu’eux-mêmes avaient déboursé pour entrer sur le marché. Le secrétaire d’Etat à la consommation et à l’industrie Luc Chatel a annoncé que la licence coûterait finalement 240 millions d’euros au nouvel entrant, et non 206 millions d’euros comme il avait été d’abord annoncé.
Une inflation légère, qui ne devrait pas poser de problème à Free, le principal candidat à l’acquisition de cette licence. Orange, SFR et Bouygues avaient acheté 619 millions d’euros les 15 Mhz de leur licence 3G. En payant 240 millions d’euros pour un tiers, soit 5 Mhz, Free paye légèrement plus cher en proportion. Mais moins qu’il aurait pu craindre après la saisine de la CPT.
Dans un article qui a fait du bruit le mois dernier, le Canard Enchaîné avait expliqué que la saisine de la CPT avait pour principal intérêt de retarder le dossier, jusqu’à peut-être le faire totalement capoter. Si la licence n’est pas octroyée avant le 30 juin 2010, Free ne pourra pas utiliser certaines des fréquences de 900 Mhz employées par les opérateurs actuels, et devrait alors se rabattre sur la bande des 2100 MHz, qui nécessite 3 fois plus d’antennes pour faire fonctionner son réseau. Une menace qui semble finalement s’éloigner.
L’Etat devrait consulter pour avis l’Arcep dans les prochains jours, qui devrait lancer officiellement le processus d’appel à candidatures pour les licences 3G mises en vente. L’octroi des licences devrait alors se faire en fin d’année.
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