Pour favoriser l’accès à une connexion Internet haut débit dans tout le Royaume-Uni, le gouvernement britannique vient d’annoncer que celui-ci deviendra un droit légal. D’ici 2020, les fournisseurs d’accès à Internet devront proposer un débit minimum de 10 mb/s.

Pour favoriser l’essor des connexions Internet à haut débit au Royaume-Uni, et inciter les fournisseurs d’accès à Internet (FAI) à réaliser les investissements nécessaires, le gouvernement de Theresa May a décidé de fixer un minimum légal.

Afin d’offrir cet accès haut débit à tous les citoyens britanniques d’ici 2020, notamment dans les zones rurales, les FAI devront donc proposer un haut débit de 10 mb/s au minimum, « la vitesse que […] le régulateur indépendant estime nécessaire pour répondre aux besoins d’une famille moyenne » selon le gouvernement.

La secrétaire de la Culture, Karen Bradley, entend ainsi couvrir les différents besoins de la population : « Nous savons à quel point le haut débit est important pour les foyers et les entreprises, et nous voulons que chacun puisse bénéficier d’une connexion rapide et fiable. »

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En France, la base du 8 mb/s

La notion minimum de haut débit varie selon les pays. En France, le gouvernement actuel estime qu’un « bon haut débit » débute à partir de 8 mb/s — lui qui ne croit pas à la concrétisation dans les temps du plan Très Haut Débit (THD) tel qu’il avait été conçu sous le quinquennat de François Hollande.

Les initiatives de promotion du haut débit se multiplient à travers le monde : le Canada investit notamment 750 millions de dollars pour généraliser l’accès à Internet très haut débit, estimant que celui-ci est essentiel à la « qualité de vie » de tout un chacun.

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