À l’instar de ses pratiques outre-Atlantique, YouTube serait en train de signer des contrats d’exclusivité à six chiffres avec ses célébrités hexagonales.

Ce qui a marché aux USA va-t-il fonctionner en France ?

Aux États-Unis, YouTube signait, notamment avec les programmes de Red, des contrats avec les créateurs de contenus les plus célèbres. Cette fois, des rumeurs de contrat en France s’installent de plus en plus. Serait-ce le début d’un nouveau mercato télévisuel 2.0. ?

De Squeezie à EnjoyPhoenix, en passant par Cyprien ou Norman les youtubers français font l’actualité, déchaînent les passions et surtout sont de juteux clients pour la plateforme de Google.

YouTube

Les revenus publicitaires générés par les vidéos des créateurs francophones sont un marché déjà mature. Toutefois, cet argent ne va pas directement dans la poche des principaux intéressés : en réalité, il se partage entre la plateforme américaine, les créateurs et les réseaux de chaînes (MCN).

Cela étant, dans un business aussi dynamique et florissant qu’est la vidéo, YouTube doit s’assurer que ses poules aux œufs d’or ne lui filent pas entre les doigts. Car effet, d’un point de vue strictement technologique, n’importe quel vidéaste disposant d’une fidèle communauté pourrait se passer de YouTube pour ne plus avoir à partager sa monétisation avec Google.

Pour l’entreprise américaine, c’est un risque qui n’est pas à mésestimer. Dailymotion est en effet en embuscade : faut-il rappeler que la plateforme appartient désormais à Vivendi, qui a également la main sur Canal+ ?

Or, c’est justement avec la chaîne cryptée que le collectif d’humoristes du Studio Bagel travaille. Et vu les ambitions de la multinationale française, un exode d’une plateforme à l’autre est tout à fait envisageable, ce qui pourrait entraîner une (relative) perte d’audience tant ces youtubeurs ont su avec le temps fidéliser une communauté autour d’eux.

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EnjoyPhoenix, star de YouTube

Mais YouTube, à l’instar d’une chaîne de TV, ne compte pas laisser ses créateurs les plus en vue se laisser séduire par la concurrence. Aussi le site aurait-il commencé à signer des contrats qui promettent, en échange d’une fidélité sans faille, des revenus garantis d’environs 100 000 euros par an. De quoi rassurer des créateurs, même si à l’heure actuelle, l’estimation des revenus des plus grands noms dépasse les 300 000 euros annuels.

Il faut rappeler qu’ils puisent leur revenu et dans la monétisation de YouTube et avec des partenariats comme des placements de produits. Plus lucratifs que la monétisation de YouTube qui est aujourd’hui de 0,08€ par visionnage.

Se voulant rassurant avec ses créateurs, et cherchant à se montrer proche de sa communauté, YouTube est en tout cas très actif et paraît plus que déterminé à s’implanter dans tous les foyers hexagonaux.


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