Lauréat d’un prix sur la liberté d’expression qu’il doit aller chercher en Norvège, Edward Snowden a des raisons d’hésiter à faire le déplacement : la justice n’est pas en mesure de lui garantir une liberté de mouvement.

Edward Snowden peut-il se rendre en Norvège, y recevoir un prix pour son action de lanceur d’alerte et repartir en Russie sans être inquiété par les forces de l’ordre ? À cette question, la justice du pays nordique se trouve dans l’incapacité de fournir une réponse satisfaisante à l’Américain.

Dans son verdict, la cour d’appel norvégienne explique qu’elle ne peut se prononcer sur la pétition demandant des garanties de libre circulation de Snowden dans la mesure où l’intéressé ne se trouve pas sur le sol norvégien et qu’il ne fait pas l’objet d’une demande formelle d’extradition venant des États-Unis.

Un prix sur la liberté d’expression à aller chercher

L’arrêt rendu par la cour d’appel va dans le même sens que le jugement rendu en première instance en juin. La branche norvégienne de PEN International, une organisation promouvant la littérature et la liberté d’expression, qui tient à remettre un prix à Snowden, a fait part de son intention de porter l’affaire devant la cour suprême.

La distinction en question est le prix Ossietzky qui est attribué à ceux faisant des efforts remarquables pour la liberté d’expression. La cérémonie aura lieu le 18 novembre mais il semble probable que le lanceur d’alerte sera contraint d’assister à la soirée à distance, par visioconférence, comme lors de la remise du prix Bjørnson.

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