La reconversion des fréquences utilisées par la téléphonie mobile de deuxième génération (2G) est un sujet qui occupe l'Arcep depuis plusieurs mois déjà. L'instance est en effet interrogée sur l'opportunité de recycler la bande des 1800 MHz pour soutenir le développement de la téléphonie mobile de quatrième génération (4G, qui s'appuie en France sur les bandes 800 et 2600 MHz.
Les opérateurs ne sont pas opposés à cette reconversion. En revanche, aucun consensus ne s'est dégagé sur le calendrier à suivre. Bouygues Télécom est favorable à une mise en œuvre très rapide, avançant notamment comme argument les bienfaits d'un recyclage des fréquences pour l'emploi. En revanche, les trois autres opérateurs (Orange, SFR et Free) préfèrent repousser le sujet à mi-2014 voire 2015.
L'usage des fréquences 1800 MHz a plusieurs avantages. En plus d'accélérer le déploiement de la 4G en France, elle permet d'allouer plus de ressources immatérielles à une norme qui ouvre accès à de nouveaux usages nécessitant un important débit (comme la vidéo par exemple) et s'appuyer sur les infrastructures déjà en place. En outre, les fréquences du bloc 1800 MHz éviteraient d'interférer avec la TNT.
Dans sa lettre hebdomadaire, l'Autorité de régulation des communications électroniques explique que de nouvelles auditions seront menées par le collège avec les opérateurs concernés sur l'utilisation de la bande 1800 MHz pour les services mobiles 4G. Celle-ci s'inscrit dans le cadre de la consultation publique sur lancée en juillet 2012.
La décision de l'Arcep sera connue avant la fin du mois de mars, c'est-à-dire huit mois au plus tard après la saisine de Bouygues Télécom sur ce sujet.
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