Samsung et RIM sont poursuivis aux États-Unis pour avoir violé un brevet. C’est ce qu’affirme la société Varia Holdings. Selon elle, les deux entreprises utilisent une méthode d’affichage et de sélection de smileys protégée par la propriété intellectuelle.

En matière de propriété intellectuelle, un véritable fléau gangrène l’industrie. Il s’agit des « trolls des brevets  » (patent trolls), un surnom donné aux sociétés qui n’ont pour seule raison d’être que d’acquérir massivement des brevets, souvent contestables, afin de s’en servir ensuite pour soutirer des redevances aux entreprises qui s’efforcent d’innover et de commercialiser de nouveaux produits.

Cette situation, Samsung et Research In Motion (RIM) sont en train de la vivre. Ars Technica rapporte en effet que la firme Varia Holdings a engagé des poursuites judiciaires contre les deux constructeurs de smartphones. Elle les accuse d’avoir enfreint un de ses brevets, numéroté 7167731, portant sur une méthode de saisie des smileys dans un téléphone mobile.

Selon le plaignant, le fabricant sud-coréen et l’industriel canadien ont repris sans autorisation dans leurs produits son principe d’affichage des émoticônes. Celui-ci permet de faire apparaître une fenêtre dans laquelle l’utilisateur peut sélectionner les smileys qu’il veut placer dans son message, sans avoir à taper manuellement la commande (par exemple :-) pour un sourire).

Autrement dit, la méthode protégée par un brevet détenu par Varia Holdings est une sorte d’assistant. Celui-ci a été déposé en 2005 par un certain Jonathan O. Nelson, avant de passer entre diverses mains, dont celles d’AOL. Aujourd’hui, c’est Varia Holdings qui le détient et qui est bien décidé à générer un peu d’argent avec, via un accord à l’amiable ou en réclamant des dommages et intérêts via la justice.

Plusieurs appareils sont concernés. Du côté de RIM, citons les BlackBerry Bold, Curl, Peal et Storm. Chez Samsung, nous retrouvons les téléphones Acclaim, Nexus S, Captivate, Epic, Galaxy Nexus et Transform.

Source : Numerama

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