L’histoire est étonnante. Désireux de s’attaquer l’indice boursier allemand DAX, des pirates informatiques se sont attaqués… à un club de rugby français portant le même nom.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que cela frise l’amateurisme le plus total. En pleine tempête économique et financière, des pirates informatiques ont manifestement voulu participer au chaos ambiant en s’attaquant au (Deutscher Aktienindex), principal indice boursier allemand qui se base sur les trente plus importantes firmes cotées à la bourse de Francfort.

Jusqu’ici, rien de bien surprenant. Des attaques ou des promesses de piratage fleurissent pratiquement tous les jours contre les institutions financières, les places boursières et tout symbole réel ou supposé de la finance folle. Le mois dernier, des internautes se revendiquant de la mouvance Anonymous avaient ainsi promis d’effacer le New York Stock Exchange, première bourse du monde. Sans succès.

Or, les pirates qui ont voulu mettre à terre le DAX se sont tout simplement trompés… de cible. Au lieu de frapper l’indice boursier allemand, ils ont touché un club de rugby de Pro D2 basé à Dax, dans le département des Landes. Le site a ainsi été inaccessible pendant deux semaines en octobre, rapporte l’agence France presse, le temps pour l’hébergeur d’isoler Allezdax.com et laisser le temps aux gérants de rétablir la situation.

Selon l’AFP, « les hackers en ont forcé la sécurité pour y introduire une photo qu’ils ont « partagée » via Facebook avec quelque 80 000 internautes, essentiellement allemands, qui se sont tous fait contaminer par le virus informatique« . « Ce brusque afflux de visiteurs sur le site a obligé infomaniak, l’hébergeur, à isoler allezdax.com sur un serveur de secours » poursuit l’agence.

L’histoire paraît invraisemblable, car on se demande comment les pirates ont pu confondre un indice boursier allemand avec un club de rugby français. Les couleurs et l’ambiance chaleureuse du rugby sont pourtant bien éloignées des chiffres et graphiques austères de l’indice boursier.


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