Disons-le franchement, nous n’avons aucune idée de la réponse. Mais nous doutons que ces artistes-là, dont la passion pour la musique peut difficilement être mieux exprimée qu’à travers cette reprise, puisse être favorables à une loi qui oppose les artistes à leur public. Cette reprise de Stand By Me, publiée il y a quatre mois (mais qui nous avait jusque là échappée), est interprétée collectivement par des artistes de Californie, du Congo, de la Nouvelle Orléans, d’Amsterdam, d’Afrique du Sud, de Toulouse, Rio, Moscou, Caracas, Pise ou encore Barcelone. Tous chantent ou jouent leur musique en plein air, dans la rue, pour montrer que la musique doit avant tout s’ouvrir sur le monde pour venir au contact du public, et ne pas s’enfermer dans un studio.

Ils chantent ici au profit de l’association Playing For Change qui vise à relier des artistes du monde entier et favoriser la paix dans le monde. Ils ont par exemple aidé à financer une école de musique dans le quartier pauvre et violent de Gugulethu en Afrique du Sud, et un centre de réfugiés pour les tibétains en Inde et au Népal.

Les organisateurs en ont fait un documentaire et des compilations de chansons, qui peuvent être achetés en ligne, notamment sur iTunes. Mais les pirates les plus acharnés qui souhaitent aider l’association pourront aussi faire des dons sur le site de Playing for Change, ou acheter des produits dérivés.

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