Selon l’IFPI, il s’agissait du tracker BitTorrent italien le plus visité, et si l’on en croit le blog d’un italien expert du sujet, c’était au moins l’un des plus appréciés. Le lobby de l’industrie du disque indique que Colombo-BT.org a été fermé suite à une action policiaire. Le tracker aurait permis l’échange de plus de 390.000 fichiers musicaux et 500.000 films, dont un grand nombre de pre-releases. Il comptait 400.000 membres enregistrés et 800.000 utilisateurs uniques par mois.

L’annonce suit de près celle de l’arrêt d’un autre site italien, Downrevolution.net, fermé au début du mois. Dans les deux cas, c’est la Guardia di Finanza qui a mené l’opération, en coordination avec la FPM, l’agence anti-piratage italienne affiliée à l’IFPI.

L’organisation indique que le site Colombo-BT.org était dirigé par trois hommes italiens, qui risquent jusqu’à trois ans d’emprisonnement et une lourde amende. D’après l’IFPI, dont ce genre d’accusation est à prendre avec beaucoup de pincettes, les opérateurs du site gagnaient de l’argent grâce aux dons des utilisateurs. Pour se cacher, les trois complices auraient « loué » l’identité d’un autre homme, pour signer toutes les procédures nécessaires auprès de l’hébergeur tchèque et pour les paiements en ligne.

Plusieurs ordinateurs ont été saisis, et deux comptes bancaires ont été gelés.

Selon Enzo Mazza, le président de la FPM, « Colombo-BT.org était la version italienne de The Pirate Bay« . Sauf que les administrateurs de The Pirate Bay ne louent l’identité de personne. Ils osent même donner des interviews non floutées et donner leur vrai nom et leur numéro de téléphone aux journalistes. Et pourtant, pour le moment, l’IFPI n’arrive pas à le fermer.


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