Le meilleur sport de tous les temps (non, ce n’est absolument pas subjectif) s’apprête à être revu en profondeur. À compter de la saison 2026, la Formule 1 va entrer dans une nouvelle ère. En effet, l’objectif est de remettre les pilotes véritablement au centre de leur pilotage en leur offrant « plus de pouvoir entre leurs mains que jamais auparavant » et en garantissant aux fans plus de spectacle.
Dans un communiqué publié ce mercredi 17 décembre 2025, la fédération automobile a détaillé quelques aspects techniques qui seront mis en place. Coup d’œil.
Puissance électrique et thermique désormais à égalité
On le savait, l’une des nouveautés majeures de cette réglementation 2026 concerne la motorisation. Eh non ! Pas de retour au V8 ou au majestueux V10 des années 2000, ce sera toujours un moteur V6 hybride 1,6 turbo. Cependant, la partie électrique va considérablement augmenter puisqu’elle devra fournir 50 % de la puissance de la monoplace contre seulement 20 % actuellement.
Concrètement, le MGU-H — utilisant la chaleur des échappements pour créer de l’électricité — est abandonné, tandis que le MGU-K — utilisant cette fois le freinage et la décélération pour en produire — voit sa puissance maximale augmenter de 120 kW (160 ch) à 350 kW (475 ch).
La Formule 1 justifie ce choix en expliquant que « cela rend les groupes motopropulseurs plus adaptés à la route, et donc plus attractifs pour les constructeurs existants Ferrari et Mercedes, les nouveaux venus Red Bull Power Trains en partenariat avec Ford, General Motors (à partir de 2029) et Audi, ainsi que le fournisseur Honda qui fait son retour ».
Pour « verdir » davantage la discipline, les monoplaces rouleront pour la première fois avec « des carburants durables avancés »..
Des modes revus pour des dépassements facilités
Outre l’unité de puissance électrique censée « améliorer les dépassements et la vitesse en ligne droite », les modes de conduite vont également évoluer afin d’encourager les attaques entre pilotes :
- Mode OVERTAKE (nouveau) : remplace le DRS et permet aux pilotes se trouvant à moins d’une seconde de la voiture qui les précède de déployer une puissance électrique supplémentaire pour effectuer un dépassement. Il ne peut être utilisé qu’en une seule fois ou être réparti sur un tour.
- Mode BOOST : permet au pilote d’obtenir la puissance maximale du moteur et de la batterie en appuyant sur un bouton, quel que soit son emplacement sur la piste. Le déploiement d’énergie se fait à partir du système de récupération d’énergie (ERS).
Bref, de quoi garantir (en théorie) plus de spectacle et donner « une responsabilité encore plus grande » aux pilotes concernant le déploiement, la régénération et la conservation de l’énergie de leur monoplace. On a hâte de voir ces changements mécaniques à l’œuvre, couplés à tout l’aspect aérodynamique, qui a lui aussi profondément changé.
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