Si l’industrie du disque ne cesse de se plaindre de la montée du piratage, celle du logiciel se félicite aujourd’hui à travers un rapport de la BSA de la baisse du taux de piratage sur le sol américain. La Business Software Alliance indique que le piratage de logiciels a reculé en 2002 par rapport aux années précédentes. Mais il n’est pas question de se reposer sur ces lauriers…

La BSA est un consortium international anti-piratage qui regroupe les grands noms de l’industrie du logiciel comme Apple, Cisco, Adobe, ou Microsoft. Elle est un peu pour les logiciels ce que la RIAA est aux disques, mais à destination des professionnels.

Joliment présenté en Flash, le rapport de la BSA détaille le taux de piratage aux Etats-Unis états par états, ainsi que l’estimation du chiffre d’affaire perdu dans ces contrefaçons. Deux petits points ont donc été perdus entre 2001 et 2002, le taux de piratage moyen aux USA passant de 25 à 23%. Mais paradoxalement côté pertes financières, la BSA estime que le piratage a coûté $1.9 milliards en 2002 contre $1.8 milliards en 2001, et que le piratage aurait causé la perte de 105.000 emplois l’an dernier.

Etrangement, lorsque l’on compare la densité de population avec les taux de piratage, on se rend compte que d’une manière générale plus la population est dense (et donc plus le nombre d’ordinateurs est élevé), plus le piratage est faible. Mais la règle n’est pas vraie partout ce qui laisse traîner un voile sur l’écosystème du piratage…

Bob Kruger, le vice-président de la BSA, pense que si le piratage au sein des entreprises est en recul, le nombre de particuliers qui téléchargent illégalement des logiciels sur Internet est un problème qui ne cesse de grandir. Il compare donc la situation de l’industrie du logiciel à celle de l’industrie musicale, et souhaite adopter la même politique que la RIAA.

Les utilisateurs de réseaux Peer-to-Peer pourraient donc bientôt être inquiétés par les éditeurs de logiciels, et non plus seulement par l’industrie du divertissement.

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