Les nouvelles versions de Google Chrome vont désormais sortir plus vite. Le changement aura lieu à partir de la version 94 du navigateur web.

Les mises à jour de Google Chrome surviendront plus fréquemment qu’avant, et cela à partir du troisième trimestre 2021. D’ici quelques mois, le rythme de publication de chaque nouvelle grande version du navigateur web sera réduit à quatre semaines, au lieu de six aujourd’hui. C’est dans un billet de blog publié le 4 mars que l’entreprise américaine a annoncé ce nouveau planning de développement.

Ce changement sera opéré à partir de la version 94 de Google Chrome — actuellement, la branche courante est numérotée 89. L’évolution est permise grâce aux gains de temps que ses équipes sont parvenues à dégager dans les processus de test et de publication de Chrome. C’est un changement substantiel, car cela fait plus de dix ans que Chrome suivait un calendrier de six semaines.

Cela étant, Google admet qu’un tel raccourcissement, s’il ne pose pas de problème de fond chez les particuliers, pourrait par contre entraîner des frictions en entreprise, où les procédures de mise à jour sont beaucoup plus encadrées. L’entreprise américaine a donc imaginé un système pour organiser les mises à jour autour d’un cycle de huit semaines, afin de ne pas brusquer les administrateurs.

Google Chrome entreprise

En entreprise, Google prévoit des options pour ne pas bousculer les responsables de parcs informatiques. // Source : Google

Firefox suit aussi un rythme de mise à jour mensuel

Le planning présenté par Google ne tient pas compte des correctifs de sécurité : ceux-ci sont toujours diffusés deux fois par semaine pour la version standard de Chrome. Dans le cas de Chrome pour les entreprises, Google proposera des correctifs pour les principaux soucis toutes les deux semaines. Enfin, certains correctifs pourront être mis à disposition selon le rythme standard de quatre semaines.

Le rythme mensuel auquel Google entend désormais s’astreindre aura pour effet de livrer plus vite de nouvelles fonctionnalités aux internautes, accentuant au passage l’impression d’un navigateur dynamique, en perpétuelle évolution. Cependant, il pourrait aussi conduire Google à proposer des mises à jour un peu moins étoffées, compte tenu du retrait de deux semaines dans le planning de développement.

Google Chrome n’est pas le seul navigateur du marché à avoir révisé son calendrier. En 2016 puis en 2019, Mozilla avait ajusté son rythme de publication, en passant d’abord d’une séquence de six semaines à un rythme de six à huit semaines, avant de redescendre à quatre. Mais, de fait, chaque mise à jour est moins volumineuse, du fait d’une cadence plus exigeante et un nombre de mises à jour accru.


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