Le signalement des radars arrive dans Google Maps. En test depuis plusieurs mois, la fonctionnalité est désormais en cours de déploiement auprès des automobilistes qui se servent du service de cartographie pour se diriger en voiture. À condition que le pays dans lequel se trouve l’utilisateur ne lui interdise pas de localiser précisément la position des radars automatiques.
Or en France, une loi interdit depuis 2012 de donner leur emplacement exact, y compris dans les applications de navigation (cela vaut donc aussi pour Waze, Coyote et, bien sûr, pour les boîtiers GPS classique). C’est pour cela que l’Hexagone ne figure pas dans la liste des pays où la fonctionnalité est annoncée. Pour ce premier déploiement, Google annonce la prise en charge des radars dans 43 pays.
Pas d’indication précise en France
La liste : Afrique du Sud, Andorre, Arabie saoudite, Australie, Bosnie-Herzégovine, Brésil, Bulgarie, Canada, Croatie, Espagne, Estonie, États-Unis, Finlande, Grèce, Hongrie, Inde, Islande, Israël, Italie, Japon, Koweït, Lettonie, Lituanie, Jordanie, Malte, Maroc, Mexique, Namibie, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Oman, République tchèque, Roumanie, Russie, Serbie, Slovaquie, Suède, Tunisie, Qatar et Zimbabwe.
En France, seules les « zones dangereuses » peuvent être indiquées dans Waze, Google Maps et compagnie. Ce sont des portions de route pouvant mesurer plusieurs kilomètres de long et dans lesquelles peut se trouver ou non un radar. Tous ces segments routiers n’en contiennent pas nécessairement. L’absence d’indication des radars a été décidée pour des raisons de sécurité routière.
Il n’existe qu’une seule façon légale de connaître l’emplacement des radars fixes : c’est de visiter un portail dédié. Une carte renseigne le nombre de radars en fonction dans chaque région, leur emplacement (pour la plupart d’entre eux), mais aussi leur type et l’étendue de leur action (certaines portions de route sont très quadrillées). Les radars mobiles, eux, ne sont pas renseignés. Ni les voitures-radar.
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