L’alliance qui regroupe les constructeur Renault, Nissan et Mitsubishi a préféré se tourner vers Google pour l’info-divertissement de demain.

Habituez-vous à dire souvent « Ok Google » car, demain, votre voiture Renault, Nissan ou Mitsubishi pourrait activer certaines fonctionnalités au son de cette commande vocale. Dans un communiqué de presse publié le 18 septembre 2018, l’alliance qui regroupe les trois constructeurs présents sur 200 marchés a annoncé se rapprocher de Google pour développer l’infodivertissement au sein de ses voitures. Une stratégie qui contraste avec la posture ferme de Toyota, qui refuse de céder aux sirènes d’Android Auto.

Cela veut dire qu’Android se retrouvera au cœur de l’habitacle des futurs véhicules commercialisés par les trois constructeurs. Tout du moins en ce qui concerne les fonctionnalités dites intelligentes. Ce choix s’inscrit dans un plan plus global qui vise à développer des voitures toujours plus connectées — et électriques — à l’horizon 2022.

Renault Nissan Mitsubishi Motors // Source : Renault Nissan Mitsubishi Motors

Renault Nissan Mitsubishi Motors

Source : Renault Nissan Mitsubishi Motors

Du Google partout

On sait déjà à quoi s’attendre avec ce partenariat qui réunit les tout puissants. Après tout, Google a déjà développé des outils susceptibles de servir au sein d’une voiture. On pense en premier lieu à Google Maps pour la cartographie et la navigation. Mais Renault-Nissan-Mitsubishi cite aussi le Play Store pour offrir un accès à des applications plus exotiques. Sur ce point, Hadi Zablit, directeur Business Development de Renault-Nissan-Mitsubishi, évoque « l’intégration dans nos véhicules de fonctionnalités qui ne sont actuellement disponibles qu’à l’extérieur, ou dans une très faible mesure, à l’intérieur du véhicule en connectant un appareil Android quand cela est réalisable. » 

Pour Google, c’est une immense victoire sur le marché automobile puisque le trio Renault-Nissan-Mitsubishi pèse aujourd’hui 10,6 millions de ventes annuelles et espère atteindre les 14 dans moins de quatre ans. On précisera quand même que l’intégration de la technologie Android n’exclura pas la compatibilité avec les autres systèmes d’exploitation. On espère néanmoins que cela ne prendra pas la forme d’une énième option payante au moment d’acquérir une voiture.


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