Uber et son concurrent américain Lyft ont déposé une demande pour lancer une division de trottinettes en libre-service à San Francisco. Outre Atlantique, de nombreux acteurs essaient d’occuper ce nouveau marché, encore balbutiant, et qui agace les autorités californienne.

Uber et son plus gros concurrent Lyft font partie de la douzaine d’entreprises qui ont demandé l’autorisation de gérer un service de trottinettes électriques en libre-service à San Francisco, a confirmé le média américain Axios le 8 juin 2018.

La ville californienne a récemment pris des mesures strictes pour encadrer le nouveau marché alors que des dizaines de startups, non régulées, ont inondé les trottoirs de trottinettes en libre-service au fil de ces derniers mois.

La mairie a ainsi mis en place un système de permis que les entreprises devront obtenir pour opérer dans les rues de San Francisco : seulement cinq permis seront donnés, pour 12 startups qui ont postulé. Parmi elles, les deux géants Lyft et Uber ne veulent pas laisser s’échapper un potentiel nouveau marché du transport.

En attendant, la ville a demandé à tous les acteurs présents de retirer toutes leurs trottinettes d’ici le 5 juin 2018. Une fois que cinq entreprises seront sélectionnées, les autorités étudieront de près, sur une période de 12 mois, l’impact sur la ville de leurs services.

De nombreuses règles pour obtenir le fameux permis

Pour obtenir le précieux permis, les candidats devront montrer patte blanche, a expliqué le site de la San Francisco Municipal Transportation Agency, l’agence de transport municipal de la ville californienne. Elles doivent ainsi :

  • Prouver que leurs trottinettes auront un « impact minime » sur les trottoirs de la ville
  • Être les plus transparentes possible sur l’utilisation des données des utilisateurs
  • Être assurées
  • Proposer des tarifs réduits pour les moins aisés
  • Imaginer un plan plus large de l’organisation urbaine, des trottoirs et des parkings

Le nombre total du parc de trottinettes en libre-service ne pourra pas dépasser les 1 250 unités pendant les six premiers mois du test.

En France, un marché balbutiant 

Uber est déjà présent sur le marché des vélos en libre-service : en avril dernier, l’entreprise a racheté JUMP Bikes, qui permet aux utilisateurs de louer des vélos électriques en libre-service.  « Notre objectif principal est celui que partagent de nombreuses villes à travers le monde : faire en sorte qu’il soit plus facile de vivre sans voiture personnelle », avait alors expliqué le nouveau PDG d’Uber, Dara Khosrowshahi. Ils seront lancés à Berlin à partir de ce mois-ci.

En France, le marché est encore balbutiant : l’entreprise Gobee.bike s’est retirée de l’hexagone, affirmant qu’une grande partie de sa flotte de vélos a été vandalisée. Mais cela n’empêche pas d’autres acteurs de s’accrocher, ainsi que de nouveaux arrivants de vouloir grappiller des parts du gâteau.

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