Plutôt que de sortir la tête de l’eau et d’enfin commercialiser une voiture électrique, Faraday Future préfère accuser d’anciens employés d’espionnage industriel.

Les dernières nouvelles émanant de Faraday Future étaient plutôt encourageantes. Au fond du trou, la startup aurait paraît-il convaincu de nouveaux investisseurs. Mais, aujourd’hui, la firme qui se prend à rêver de concurrencer Tesla est embourbée dans une nouvelle affaire judiciaire dont elle est à l’origine.

En effet, Faraday Future accuse notamment Stefan Krause, son ex-CFO (Chief Financial Officer), d’espionnage industriel et de vol de main d’œuvre. En compagnie de l’Ulrich Kranz, ex-CTO de Faraday Future, l’intéressé a fondé Evelozcity, une autre start-up désireuse d’investir le segment des véhicules électriques. Le duo ne serait visiblement pas parti de rien.

Faraday Future, le vaporware

Faraday Future, le vaporware

Faraday Future encore dans la tourmente

Cette histoire ressemble fortement à un vieux règlement de compte entre Faraday Future et Stefan Krause, son départ étant toujours très mystérieux. D’après plusieurs sources, il aurait quitté l’entreprise en octobre. Sauf que Faraday Future avait annoncé un licenciement en novembre sous fond de malfaisance et de manquement au devoir. Ceci étant, dans sa plainte, la startup se contredit en accusant Stefan Krause d’avoir fait antidater sa supposée démission afin de cacher qu’il avait commencé à travailler au sein d’Evelozcity alors qu’il était toujours employé de Faraday Future.

Selon Faraday Future, Stefan krause et Ulrich Kranz auraient demandé à beaucoup d’employés de venir les rejoindre, les encourageant, au passage, à voler des secrets technologiques. « Nous ne possédons pas ni n’avons besoin de la technologie de Faraday Future. Cette plainte accentue la propension de Faraday à fomenter des accusations fausses contre nous », se défend Evelozcity.

Notons que ce n’est pas la première fois que Faraday Future s’attaque à un rival. La startup avait envoyé une ordonnance de cessation et d’abstention à Indi EV en se basant sur des allégations similaires. Au pays des petites structures voulant percer dans l’électrique, on ne se fait pas trop de cadeaux.


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