Une technologie de reconnaissance faciale sera utilisée sur les sites des Jeux olympiques de Tokyo, en 2020. Réservé aux athlètes, aux journalistes ou aux agents de sécurité, l’outil facilitera l’accès à la compétition pour plus de 300 000 personnes.

En 2020, le Japon semble bien déterminé à montrer l’étendue de son savoir-faire en matière de technologie, à l’occasion des Jeux olympiques d’été organisés à Tokyo. Tandis que les opérateurs travaillent déjà sur la 5G, des constructeurs automobiles nippons veulent profiter de l’occasion pour mettre en avant leurs technologies de véhicules autonomes.

La reconnaissance faciale pourrait également s’inviter lors de la compétition sportive. En effet, les autorités japonaises envisagent de l’utiliser pour renforcer la sécurité de l’événement, qui aura lieu du 24 juillet au 9 août 2020. Cette reconnaissance faciale sera fournie par l’industriel japonais NEC.

Entre 300 000 et 400 000 personnes pourraient être concernées par ce dispositif : des athlètes, mais aussi des journalistes ou des agents de sécurité. Le système, installé sur une quarantaine de sites, est envisagé comme une manière d’éviter l’entrée d’individus qui auraient dérobé des laissez-passer.

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CC Dag Oliver

Les spectateurs ne seront pas concernés

Les organisateurs des JO souhaitent également réduire le temps d’attente des athlètes. Les spectateurs de l’événement ne seront quant à eux pas concernés par le dispositif.

Le comité chargé de l’organisation des jeux fournira aux personnes concernés des cartes d’identité spécifiques ; lorsqu’elles voudront accéder aux sites, l’outil de reconnaissance faciale identifiera leur visage afin de le comparer avec les images présentes dans sa base de données.

Le système donnera l’alerte s’il ne reconnait pas un visage

Si le système n’établit pas de correspondance, une alerte sera donnée afin que le personnel chargé de la sécurité puisse intervenir.

Utilisée dans certains aéroports américains pour fluidifier les enregistrements, la technologie de reconnaissance faciale suscite déjà quelques inquiétudes. En France, elle a été installée pour un essai au sein de l’aéroport Paris Charles-de-Gaulle.


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