Pendant quelques minutes, il a suspendu le compte de Donald Trump sur Twitter. L’homme responsable de l’absence furtive du président américain sur le réseau social a raconté l’épisode à visage découvert, expliquant qu’il s’agissait d’une erreur.

Le 2 novembre 2017, Twitter s’est momentanément retrouvé privé de l’un de ses membres les plus actifs en la personne de Donald Trump. Pendant quelques minutes, le compte du président américain a été suspendu du réseau social. Une parenthèse que l’on doit à un employé de Twitter, manifestement sur le départ de son entreprise.

Rapidement après l’incident (l’accalmie ?), Twitter s’est empressé de signaler qu’il s’agissait d’une erreur dont l’un de ses employés serait responsable. Alors que nombre d’internautes et de journalistes se sont logiquement interrogés sur l’identité de cet individu, celui-ci vient de se révéler au grand jour.

Le nom de l’homme qui a momentanément suspendu le compte de Donald Trump sur Twitter est Bahtiyar Duysak. Ce citoyen allemand s’est révélé à nos confrères de TechCrunch, expliquant qu’il travaille en tant entrepreneur pour Twitter, par l’intermédiaire de l’entreprise Pro Unlimited.

Une série de « coïncidences »

Surtout, Bahtiyar Duysak a expliqué qu’il n’a pas volontairement désactivé le compte du président américain, mais qu’il s’agissait là d’une erreur de sa part. L’entrepreneur explique que cette désactivation est le résultat d’une série de « coïncidences » survenues lors de son dernier jour de travail.

L’un des utilisateurs du réseau social a en effet signalé le compte de Donald Trump pour un abus, une information dont l’entrepreneur a pris connaissance. Bahtiyar Duysak a alors désactivé le compte du président, avant d’éteindre son ordinateur et de quitter le bâtiment.

Il a désactivé le compte, s’est levé puis est parti

Sans expliquer davantage ce qui a motivé son geste, l’Allemand a toutefois précisé qu’il ne pensait pas que le compte Twitter de Donald Trump serait effectivement suspendu. Bahtiyar Duysak a ajouté qu’il n’avait plus l’intention de travailler à nouveau dans une entreprise de la tech. « Mais j’aime Twitter, a-t-il assuré. Et j’aime l’Amérique. »


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