Le Substitute Phone ressemble à un smartphone, mais n’en est pas un. Cet objet créé par un designer autrichien permet de reproduire les gestes que vous faites habituellement sur votre appareil, pendant que votre véritable téléphone dort dans un placard.

Nous vérifions plus de 50 fois notre smartphone par jour : vous avez déjà probablement utilisé votre téléphone sans raison particulière, tout simplement parce qu’il était posé à côté de vous, ou que votre voisin venait de recevoir un message sur son propre appareil.

Certaines entreprises voient dans cette hyperconnexion le signe d’un marché à conquérir : en Californie, une startup a ainsi pensé à commercialiser un smartphone qui prétend paradoxalement vous aider à vous déconnecter.

Un substitut à votre véritable smartphone

Le projet porté par Klemens Schillinger, un designer autrichien, pousse cette logique encore plus loin. Avec son Substitute Phone, il a créé un objet censé vous aider à vous sevrer de votre téléphone.

Autrement dit, le Substitute Phone ressemble à un smartphone, il permet de reproduire des gestes que vous feriez sur un smartphone, mais ce n’est pas un smartphone.

Leonhard Hilzensauer

Leonhard Hilzensauer

Cinq substituts, cinq gestes

Le designer a conçu cinq de ces objets en forme de pavés, aux bords arrondis et au coloris sobre. Chacun d’eux permet de réaliser un geste dont vous serez familier si vous possédez un smartphone doté d’un écran tactile.

« La forme du Substitute Phone imite celle d’un smartphone, cependant ses fonctions sont réduites aux mouvements que nous faisons des centaines de fois chaque jour. Les perles en pierre incorporées au corps de l’objet vous permettent de faire défiler, zoomer et glisser », explique Klemens Schillinger sur son site, ajoutant avoir créé cet objet dans un but « thérapeutique. »

Pour l’instant, ce téléphone de substitution n’a pas encore été mis en vente par son inventeur. Le projet a été présenté au public à l’autonome 2017, lors de l’exposition de la Vienna Design Week organisée en Autriche.

Source : Numerama

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