Petit à petit, la France bascule dans la 4G. Malgré une couverture du territoire encore très incomplète, les mobinautes sont de plus en plus nombreux à goûter au très haut débit mobile. C'est ce que révèle le dernier observatoire des marchés des communications électroniques en France, publié ce jeudi par l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP).
Ainsi, 5,5 millions de clients ont utilisé les réseaux très haut débit mobile (4G) au cours du deuxième trimestre 2014. Cela représente une progression de 1,8 million par rapport au trimestre précédent (3,7 millions), relève le gendarme des télécommunications. Un nombre qui progresse mais qui reste encore assez bas, surtout au regard de la proportion de la population déjà couverte par la 4G.
Orange revendique par exemple un taux de couverture de la population française métropolitaine de 70 % depuis début octobre, tout comme Bouygues Télécom, qui affirme avoir atteint ce palier dès juillet. SFR et Free Mobile sont en revanche plus discrets sur ce terrain : ils ne donnent pas directement de statistiques, mais seulement des cartes de l'Hexagone avec la possibilité de vérifier la couverture près de chez soi.
Le mutisme de SFR et Free Mobile n'est pas un hasard. Les deux opérateurs sont très en retard sur ce terrain. En se basant sur les cartes fournies par les deux opérateurs, le gendarme des télécoms a estimé que SFR couvrait en juillet 30 % de la population française vivant dans l'Hexagone. Pour sa part, Free Mobile est dernier du classement, avec un taux de couverture à 24 %.
Selon l'agence nationale des fréquences (ANFR), plus de 17 500 sites ont été autorisés (.pdf) pour la 4G en date du 1er octobre : 8968 pour la bande 800 MHz, 6695 pour la bande 1800 MHz et 11 169 sites pour la bande 2,6 GHz. Mais là encore, tous les opérateurs n'avancent pas au même rythme, ce qui explique aussi pourquoi Orange et Bouygues Télécom sont loin devant SFR et Free.
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