Le ransomware WannaCrypt n’a peut-être pas rapporté beaucoup d’argent à ses auteurs — alors qu’elle a touché plus de 200 000 ordinateurs dans 150 pays –, mais son impact se ressent encore un mois après l’attaque, comme le rapporte Reuters. Cette semaine, le constructeur automobile Honda a dû fermer provisoirement son usine de Sayama, au nord-ouest de Tokyo, le temps d’une journée, après avoir découvert que WannaCrypt avait infecté son réseau informatique.
Cet incident a donc mis un bref coup d’arrêt à la production quotidienne d’environ 1 000 voitures, qui comptent des modèles Accord, Odyssey ou encore des Step Wagon.
Une seule usine touchée
Le constructeur automobile n’a pas précisé pourquoi il a autant tardé à découvrir le ransomware, qui a ses affecté réseaux japonais, américains et européens malgré les précautions prises par l’entreprise. Seule l’usine de Sayama a toutefois nécessité une interruption temporaire.
Honda n’est pas le premier constructeur automobile à être affecté par WannaCrypt : Renault et Nissan avaient dû arrêter leur production provisoirement au mois de mai.
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