Le point commun entre la mythologie grecque et la pop culture ? On y retrouve des hommes, des inventeurs, s’essayant au défi technique de faire décoller son corps vers les cieux. Un fantasme, un rêve, qui se rapproche de plus en plus de la réalité grâce à l’invention du Britannique Richard Browning.

Les comics et la pop culture comptent bon nombre de génies milliardaires philanthropes repoussant les limites de la technologie : The Green Hornet et son héritage, Batman et son matériel high-tech, Iron Man et ses différentes Marks… Ce dernier n’a d’ailleurs pas fini d’inspirer les concepteurs et inventeurs du monde entier. C’est le cas de Richard Browning, ancien réserviste de la Marine britannique, qui s’est ainsi imaginé une tenue volante répondant au doux nom de Daedalus.

L’entrepreneur anglais, qui a créé pour l’occasion sa propre entreprise, Gravity, a ainsi mis moins de douze mois et dépensé 40 000 dollars pour concevoir cette combinaison, équipée de six réacteurs miniatures situés sur les bras et dans le dos, d’un casque, de bottes ultra-résistantes, d’un exosquelette léger et d’un système de contrôle par Wi-Fi. Le tout pèse 130 kilos et peut tenir en vol près de 12 minutes. Motivé par les évolutions technologiques qui n’ont pas encore été réalisées, l’homme a ainsi relevé ce défi et les résultats de son invention sont assez impressionnants.

La Daedalus permet en effet d’ores et déjà d’atteindre une centaine de kilomètres par heure ainsi qu’une hauteur de plusieurs milliers de mètres, même si son concepteur rappelle qu’il est encore en phase de test. Il précise que la plupart des missions réalisables avec cet équipement ne nécessitent que quelques mètres de hauteur.

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« C’est comme faire du vélo mais en trois dimensions »

Browning s’amuse même du parallèle avec Iron Man, en faisant référence à la scène où Stark test sa machine : « Au début, quand il construit son truc dans son labo, il se crashE plusieurs fois sur ses voitures. Les animateurs qui ont réalisé ça en CGI ont visiblement beaucoup pensé à ça. C’était marrant de se dire qu’en fait on aurait pu juste regarder le film et copié ce passage. »

Le projet a rencontré un joli écho sur Internet, au point que Red Bull, qui s’est fait spécialiste du financement et du marketing autours des sports extrêmes et des nouvelles technologies, a apporté son soutien au projet de Richard Browning. Si le rêve de pouvoir un jour voler dans sa propre combinaison volante paraît désormais accessible, il prévient quand même qu’il faut une sacrée condition physique pour pouvoir utiliser son invention. Ce sportif affirme qu’il faut être doté d’une force importante pour piloter l’engin.

En clair, son appareil ne permet pas encore de réaliser tout les exploits de Tony Stark, mais permet de franchir une nouvelle étape sur cette voie. Un idéal également touché du doigt récemment par un Français et son flyboard, avant d’être contraint par les autorités hexagonales à redescendre sur Terre.

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