Mise à jour du 28 décembre 2016 : Facebook a précisé à The Verge et à Engadget que le Safety Check a été déclenché après qu’un homme a jeté des pétards sur un bâtiment du gouvernement, une information qui a été reprise par les utilisateurs et a déclenché l’algorithme.
Les polémiques entourant le Safety Check, la fonctionnalité de Facebook qui permet aux personnes géolocalisées dans une situation de crise — attentat, catastrophe naturelle — d’indiquer à leurs proches qu’elles se trouvent en sécurité, semblent ne jamais devoir s’arrêter. Dernier incident en date : son déclenchement à Bangkok pour une prétendue explosion relayée par des sites de désinformation mais qui n’a en réalité jamais eu lieu.
L’alerte est apparue vers 9 heures du matin sur les comptes des utilisateurs géolocalisés dans la capitale thaïlandaise avant d’être supprimée une heure plus tard. Elle s’accompagnait d’un lien vers un article de désinformation du Bangkok Informer sur cet incident fictif, qui reprenait en fait des articles d’août 2015 sur l’explosion — bien réelle — survenue au sanctuaire d’Erawan.
The "source" of the @Facebook Safety Check for Bangkok: A fake news site that scrapped stuff from elsewhere…! pic.twitter.com/i6Q2k8XBxP
— Saksith Saiyasombut (@SaksithCNA) December 27, 2016
Facebook a récemment rendu l’activation de cet outil possible par ses utilisateurs, pour répondre aux critiques qui lui reprochaient de le déclencher uniquement quand des pays occidentaux étaient concernés.
Peter Cottle, un ingénieur de Facebook qui a contribué à la conception de l’outil, avait pourtant affirmé à The Verge en novembre que l’algorithme utiliserait des logiciels tiers pour s’assurer de la véracité d’une information avant de permettre le déploiement du Safety Check.
Facebook s’attaque à la désinformation avec 4 premières fonctionnalités
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