SmartBear publie les résultats de son étude trimestrielle sur la vitesse et la disponibilité des réseaux sociaux. Facebook est le plus rapide d’entre eux et le deuxième réseau le plus disponible, ce qui constitue une vraie performance au regard de la quantité d’informations partagées chaque jour sur la plateforme.

Durant le troisième trimestre de 2011, Facebook a été le réseau social le plus rapide, et le deuxième en terme de disponibilité, devancé de justesse par YouTube. Ces performances sont impressionnantes lorsque l’on observe la quantité d’informations publiées par jour par les 800 millions de membres du réseau et les 350 millions d’utilisateurs de la version mobile. Facebook a même annoncé avoir dépassé le chiffre hallucinant de 500 millions d’utilisateurs actifs dans une même journée.

Facebook est en tête de ce classement depuis que SmartBear le réalise. Comme le montre ce schéma, il a fallu en moyenne 0,73 seconde pour accéder à la plateforme, ce qui constitue un léger recul comparé au deuxième trimestre pendant lequel il ne fallait que 0,70 seconde pour ouvrir une page.

Malgré ce léger ralentissement, Facebook est toujours largement en tête en étant quasiment deux fois plus rapide que LinkedIn, sur la deuxième marche du podium.

Dans le même temps, Facebook réussit à être le deuxième réseau le plus disponible, avec un score de 99,96% de disponibilité, juste derrière YouTube et ses 99,98%. Là aussi c’est un léger recul pour Facebook, de 0,02%, suffisant pour le détrôner de sa place de leader.

Facebook fait régulièrement l’objet de vives critiques à l’encontre de ses atteintes à la vie privée ou contre les modifications de son interface ou de son API. Elles bouleversent les habitudes des utilisateurs ou le fonctionnement des applications des développeurs, qui n’hésitent pas à le signaler. Mais le service n’est jamais critiqué sur ses performances et peut se vanter d’exceller dans ce domaine.

Cela est probablement le fruit de lourds investissements dans son infrastructure. La firme de Palo Alto a ouvert un datacenter ultra moderne à Prineville dans l’Oregon en avril 2011 pour mieux répondre à ses besoins d’économie d’énergie et de performance. Ce datacenter est venu compléter celui déjà utilisé en Caroline du Nord depuis plus longtemps, et 8 autres centres similaires répartis sur le territoire américain.

Pour répondre à ses besoins croissants, elle a d’ailleurs longtemps fait appel à des « loueurs » de datacenters, lui permettant d’avoir des centres opérationnels en 5 mois, au lieu des 10 ou 12 mois nécessaires pour la construction de centres complets, mais en offrant des options d’optimisation moindres. Le projet de Prineville est une seconde étape permise par les moyens financiers importants de l’entreprise et dictée par des besoins d’optimisations criants.

Facebook réfléchirait également à ouvrir d’autres centres ailleurs dans le monde pour être encore plus rapide pour les utilisateurs non-Américains. Cela lui permettrait de mieux s’armer contre Google Plus, grand absent de ce classement (ce qui est probablement dû à son jeune âge) qui bénéficie de l’infrastructure énorme de Google.

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