Un jour, en vous promenant, vous remarquez un livre abandonné entre deux piliers d’un socle d’une statue, ou alors en haut d’un petit muret couvert dans une petite gare SNCF… allez-vous être tenté, ou pas ?
Méfiez-vous !
Vous pourriez être la prochaine victime de la petite communauté des « passes livres », et en être contaminé.
Elle se résume en 6 mots : jeu, échange, partage, hasard, communauté, profondeur.
Le « passe-livres » (BookCrossing) a été fondé par Ron Hornbaker, et reprise dans plusieurs pays. L’idée consiste à « libérer des livres » dans des endroits mûrement choisis jusqu’à ce que l’ouvrage trouve un autre passeur, qui le lira et le libérera à nouveau.
C’est en somme une sorte d’art littéraire, qui permet de créer un cercle invisibles de lecteurs, qui peuvent être mis en relation entre eux via Internet !
Après les échanges complètement numériques par Internet, on assiste donc à des échanges matériels (des livres) régis eux aussi par Internet ; ce qui permet à des gens de se rencontrer, de faire partager les idées, les romans, les essais qu’ils apprécient, et d’en discuter librement avec les amateurs ayant joué au « passe livre » !
Qui aurait dit que le peer-to-peer allait engendrer des « clones physiques » d’échange régis par Internet ?
En savoir plus :
http://www.passe-livre.com/passelivre.asp
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