Warner Music Group, qui représente selon les dernières estimations de l’IFPI 11,3% de la musique dans la monde, a publié jeudi ses derniers résultats financiers. Malgré l’annonce de pertes, le marché a salué très favorablement la montée en charge de la musique dématérialisée chez la petite major.

« Sur le marché numérique le plus avancé – les USA -, nous sommes encouragés de voir les profits du numérique devancer le marché physique« , a commenté Edgar Bronfman Jr., Président de Warner Music Group. Avec une augmentation du numérique de 26% par rapport au trimestre précédent, Warner parvient à compenser la baisse ressentie sur le marché du disque.

En tout, la musique numérique dématérialisée compte pour 6% des 588 millions de dollars qu’a gagné Warner sur les ventes d’albums et de singles, soit un point de plus qu’il y a trois mois. Les revenus dûs aux ventes de musique numérique se seraient ainsi élevés à 38 million de dollars.

WMG n’indique pas cependant le détail qui se cache derrière le terme « digital music » (musique numérique). Il s’agit des ventes sur les plateformes légales sur Internet, c’est vrai, mais aussi et surtout des ventes de sonneries sur les téléphones portables, un marché extrêmement lucratif avec des marges très confortables.

Ce dernier trimestre, les ventes chez WMG ont été propulsées par les succès de Rob Thomas, Green Day, Michael Buble, Mike Jones et James Blunt.

Le chiffre d’affaire du groupe pour le trimestre achevé le 30 juin 2005 augmente de 2% à 742 millions de dollars (Wall Street s’attendait à 721,3 millions), et les pertes net s’affichent à 35 million, soit 27 cents par action (pour une baisse attendue de 33 cents).

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