L’idée semble tout droit sortir d’une planche publiée dans Métal Hurlant au cœur des années 1980. Mais non, elle est seulement extraite d’un communiqué du très sérieux groupe européen Airbus, qui rappelons le, est le deuxième constructeur mondial dans l’aéronautique notamment grâce sa spécialité, les long-courriers.
Mais de quoi donc ? De taxis autonomes volants, ni plus, ni moins. Et on pourrait, au moins du point de vue technologique, donner du crédit à cette folle présentation, même si les coûts d’une telle réalisation sont encore à étayer sérieusement. Un ingénieur du groupe explique d’ailleurs : « l’essentiel des technologies nécessaires, comme les batteries, les moteurs et l’avionique est déjà là ».
Les utilisateurs potentiels n’auraient qu’à se rendre dans une sorte d’héliport nommé zenHub pour prendre un taxi volant aux airs de drone, nommé lui zenHop. Ensuite, les passagers sont alors conduits à travers les airs pour un prix proche de celui appliqué par un taxi. Comment est-ce possible ? En faisant en sorte que les zenHop ne soients pas individuels, de manière à réduire le coût du transport. Pour gérer le poids des véhicules volants, Airbus prévoit que les éventuels bagages des passagers soient transportés par d’autres engins, les zenLuggage.
un taxi volant aux airs de drones
Le groupe Airbus explique qu’il gardait son projet CityAirbus secret le temps de développer suffisamment sa solution et de rassembler les technologies adéquates. La division hélico de la société était mobilisée sur le design des engins depuis deux ans. C’est ce qui permet au groupe de donner assez d’épaisseur à son projet pour lui donner une chance de devenir réalité.
La compagnie a réalisé une étude sur son projet et a conclu qu’elle n’était pas si folle. Elle prévient néanmoins qu’elle lancera d’abord son service avec des pilotes, avant de les rendre autonomes. Si l’initiative se concrétise.
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