Le navigateur Google Chrome continue son ascension. Selon les données collectées par Net Applications, le navigateur web a passé le cap des 10 % de parts de marché. En conséquence, la part de marché des logiciels concurrents, comme Firefox et Internet Explorer, a sensiblement reculé. Au point de supplanter peu à peu Firefox comme navigateur alternatif idéal.

C’est une étape supplémentaire que vient de franchir Google Chrome. Alors qu’il dispose déjà d’une part de marché supérieure à 14 % en Europe, le navigateur web vient de franchir la barre des 10 % à l’international, selon les chiffres fournis par Net Applications. En parallèle, les parts de marché d’Internet Explorer et de Firefox reculent respectivement de 4,65 % et de 1,77 %, entre mars et décembre 2010.

Dans le détail, seuls Google Chrome et Safari progressent sur cette période. Le premier est passé de 6,13 % à 10,70 %, tandis que le second a progressé de 4,65 % à 6,30 %. Les trois autres grands navigateurs web, IE, Firefox et Opera, voient leurs parts de marché relatives reculer plus ou moins sensiblement. À ce rythme, les courbes de Firefox et Google Chrome pourraient bien se croiser dès cette année.

Sorti en version 1 en décembre 2008, Google Chrome a connu un développement très soutenu en 2009 et 2010. La dernière version stable est estampillée 8.0.552.237, tandis que la version avancée est numérotée 10.0.642.2. En deux ans, le navigateur web a ainsi connu huit versions majeures. Bien que Chrome bénéficie de l’appui de Google, la performance est remarquable.

Parmi les autres navigateurs, c’est peut-être Firefox qui est le plus affecté par la notoriété grandissante de Chrome. Pendant longtemps, la fondation Mozilla a misé – et mise toujours – sur l’aspect alternatif de Firefox, face à l’antédiluvien Internet Explorer. Mais depuis quelques années, des concurrents sérieux ont émergé ou se sont réveillés. La marge de manœuvre du navigateur est désormais beaucoup plus limitée.


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